Bondamanjak

Mois de MAIS en Guadeloupe ?

A la suite de la première journée de mobilisation en Guadeloupe.
 Plus de 100 entreprises et collectivités fermées. Ce sont plus de 3000 travailleurs qui y ont tenu des piquets de grève sans barrages, uniquement en s’arrêtant de travailler.
 
Ce ne sont pas moins de 20% des entreprises de plus de 10 salariés qui étaient en grève.
 
A en croire les chiffres du préfet, il n’y avait pas grève, ce dernier se basant sur les chiffres des organismes où il n’y a jamais de grève et peut être même pas de syndicat (préfecture, sous préfecture, Deal, Dieccte, ….).
 
En réalité, ce sont plusieurs centaines de gendarmes et 6 véhicules blindés qui ont été déployés à la Guadeloupe l’image d’un pays occupé, et cela pour tenter d’intimider les travailleurs mobilisés. Les gendarmes sont postées mêmes dans les entreprises notamment dans les stations service, aux abords des mairies pour entraver le droit de grève. Cette remise en cause du droit de grève est allée encore plus loin car les gendarmes accompagnaient même des travailleurs non déclarés pour remplacer des grévistes sur leur lieu de travail.
 
Aujourd’hui, le droit de revendiquer et de se battre pour ses revendications est bafoué. Les libertés fondamentales notamment le droit de grève sont remis en cause.
 
Les Travailleurs de Guadeloupe sont dignes et ont décidé de poursuivre leur mouvement et exigent notamment :
 
–         La réunion de la commission de suivi de l’accord BINO ;
–         L’application pleine et entière de l’accord BINO sur les salaires ;
–         Le maintien des revenus dans la fonction publique territoriale en cas de maladie.
 
 
 
Pour le Collectif LIYANNAJ KONT PWOFITASYON
 
Elie DOMOTA
 
 
Pointe-à-Pitre,  le  10 Mai 2012