Bondamanjak

MONA…

Le 21 septembre 1991, Eugène Nilecam alias Eugène Mona cassait sa flûte en une note éternelle. La Martinique, la Caraïbe et le monde perdaient alors un nègre fondamental, un tuba identitaire.
Mona était un symbole de paradoxe…ancré dans a tradition mais avant-gardiste jusqu’aux bouts des doigts. chercheur obstiné…il était torturé par une interrogation permanente. L’homme aux pieds nus offrait son souffle et donnait vie à la flûte des mornes pour communiquer avec l’âme de la terre, pour donner du sens à son positionnement dans l’espace. La musique était pour lui un vecteur, il l’a sublimée.