Bondamanjak

MUNICIPALES /CANTONALES 2008 : SAINTE-LUCE SERA LE PITT EN MARTINIQUE

 Les municipales/cantonales de mars 2008 risque d'atteindre des sommets dans la commune de Sainte-Luce en Martinique. Les coqs sont dans le pitt. Plim ké volé… telman telman. Suite à un tract du candidat Jean-Philippe Nilor concernant les radiations, le maire Louis Crusol répond. Zépon ké tonbé.

ESPERAIENT T'ILS FAIRE VOTER LES MORTS ET CEUX QUI SONT PARTIS ?

Les citoyens qui ont lu le tract de Jean-Philippe NILOR et du MIM, à propos de la liste électorale, doivent être partagés entre l'indignation devant la mauvaise foi des menteurs et la stupéfaction face à la stupidité des propos.

La révision de la liste électorale de Sainte Luce s'est déroulée sereinement, sous l'autorité de la commission administrative composée d'un représentant de l'État, d'un représentant du Président du Tribunal de Grande Instance et d'un représentant du Maire.

Le tableau rectificatif, qui contient les noms des personnes inscrites ou radiées de la liste électorale a été affiché à la date prévue par le code électoral.

552 électeurs ont été ajoutés et 402 électeurs ont été radiés :

Cinquante quatre (54) sont radiés pour cause de décès, deux cents neuf (209) pour cause de départ de la commune, soixante dix (70) à cause d’erreurs matérielles sur les listes précédentes, soixante et un (61) pour cause de changement d'adresse (ces derniers sont réinscrits sur la liste électorale de leur quartier). Les huit (8) autres ont été radiés d’office principalement en raison de leur inscription dans une autre commune.

Le total des électeurs de Sainte Luce passe de six mille cinq cent quatorze (6514) à six mille six cent soixante quatre (6664).

Les électeurs sont radiés après avis de l'INSEE ou au vu du certificat de décès.

La commission électorale a radié également ceux dont la carte électorale était revenue de la distribution postale, avec la mention « n'habite pas à l'adresse indiquée » et qui n'avaient pas voté plusieurs élections de suite.

Une lettre recommandée leur a été adressée et est revenue, à nouveau, avec la mention « n'habite pas à l'adresse indiquée ».

Lorsqu'il y avait un doute, les policiers municipaux sont allés vérifier la présence de ces personnes à l'adresse indiquée. Les pièces justificatives sont conservées à la mairie.

Toute personne contestant sa radiation peut s'adresser, dans le délai légal, au Tribunal Administratif, pour se faire réinscrire.

Quand à l’inscription de ressortissants de Sainte Lucie, c’est de la couillonnade, puisqu’il faut un titre de nationalité française pour être inscrit sur la liste électorale !

Le tapage fait par Jean-Philippe NILOR et le MIM n'a donc aucune raison d'être, d'autant plus que si nous souhaitions éliminer des personnes de la liste électorale, nous commencerions par Jean-Philippe NILOR lui-même qui habite la commune de Saint Esprit.

Par contre, nous avons été témoins d’un comportement inadmissible de Serge NILOR, père du candidat indépendantiste, victime autoproclamée, qui a arraché le tableau rectificatif affiché dans les locaux de la mairie et l'a emporté, privant ainsi les électeurs de la possibilité de le consulter.

Si la loi prévoit qu'une copie des listes peut-être remise à un électeur de la commune, il doit le demander par écrit et doit payer, à la Perception, les frais d'impression du document.

L'auteur de ce vol de documents était-il si pressé qu'il ne puisse attendre le délai normal pour se faire remettre la liste ou voulait-il pratiquer une manipulation occulte, à date fixe, sur la liste ?

Il a aggravé son cas en revenant afficher la liste le lundi matin, prouvant qu'il était bien l'auteur du vol, peut être rongé par le remord.

Le maire de Sainte Luce n'avait pas d'autre solution que de porter plainte contre des faits aussi inqualifiables et graves.

NOUS CONNAISSIONS LES ACTES DE VIOLENCE DU FILS, NOUS AVONS AUJOURD'HUI LES ACTES DE VIOLENCE DU PÈRE.

LA VIOLENCE, MAUVAISE CONSEILLÈRE, EST UN SIGNE DE FAIBLESSE. 

     ENSEMBLE POUR SAINTE LUCE