Bondamanjak

Nadia Chonville à « Ecritures métisses »,

Au « Café Littéraire » ce vendredi 11 novembre pluvieux. Dehors le ciel est gris, l'air humide, le vigile grincheux. A la Villa Chantecler du Conseil Général en Martinique, il y a un rayon de soleil : Nadia Chonville, à l'aise, devant son père, sa mère et une assistance d'une trentaine de personnes, présente son ouvrage « Rose de Wégastrie ». Quelques adolescents et des adultes sous le charme de la jolie chabine. Elle parle, souris, explique. 17 ans, terminale S au lycée du François. Du talent, en herbe, mais bon sang ne saurait mentir. Pris Baslet en 2004 pour sa nouvelle « Paruduria ». Prix Groslay en 2004 pour « Nouveau départ ». Nadia raconte un monde fantastique, féerique. Elle écrit des contes, des nouvelles, des poèmes. Elle a déjà rencontré Aimé Césaire à deux reprises, elle a pour ambition de « redonner aux adolescents le goût de la littérature. » Il n'y avait personne de son lycée à cette première. Pas de Proviseur, pas de proviseur adjoint, pas de professeur de Français.

James Leroi