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Nouvelle-Calédonie: ouverture d’une enquête de gendarmerie après une pollution à l’acide

 

L’industriel a mis en cause un « joint défectueux », mais la province sud a révélé par la suite qu’un bassin de rétention était en réparation et que le dispositif de sécurité n’était donc pas opérationnel au moment de l’incident.

La collectivité a ordonné l’arrêt de l’unité de production d’acide sulfurique.

L’usine de Vale-Inco exploite l’immense gisement de Goro, dans le sud de la Nouvelle-Calédonie, et se trouve actuellement en phase de test, avant une mise en service programmée pour le milieu d’année.

D’une capacité de 60.000 tonnes de nickel métal, elle utilisera un procédé hydrométallurgique de lixiviation à l’acide sulfurique pour traiter le minerai de nickel.

Implantée dans un environnement d’une richesse terrestre et maritime exceptionnelle, cette usine est à l’origine de nombreuses polémiques avec les associations autochtones et écologiques ainsi que les autorités.

L’unité se trouve notamment près de la zone du Grand lagon sud, l’un des sites du récif corallien de Nouvelle-Calédonie, inscrits en juillet dernier au patrimoine mondial de l’hummanité de l’Unesco.

La fuite ayant gagné la mer, la zone tampon du Grand lagon sud, a sans doute été impactée, selon certaines associations de défense de la nature.

Source : AFP