Bondamanjak

Orange Caraïbes, avec vues imprenables sur l’amère

 

La saturation est souvent au rendez-vous. La caisse a disparu laissant la place à un automate toujours en panne…Le service informatique n’existe plus,
 le stock n’existe plus, le service dédié aux traitements des contrats ne compte plus  qu’un employé contre quatre à l’origine . Le service commerciale qui recoit les clients est sur les dents. Avec moins de moyens humains et logistiques, la direction réclame plus de rentabilité. Et là on rentre dans le volet pigmentaire que beaucoup de gens ici nient…par pudeur…A compétences égales, les écarts de salaires entre blancs et noirs sont étonnants.  Pire des mondes affreusement parallèles  cohabitent sous la même enseigne. Eh oui tout le monde n’est pas logé à la même enseigne.
Les privilèges semblent même sortir tout droit d’un autre siècle empreint de réflexes presque monarchiques…
Aussi pas surprenant qu’aujourd’hui ça suinte…Que le zeste de l’Orange mue en amère. Après, on s’étonne que l’esprit d’entreprise ne croît pas aux Antilles. En Martinique les NAO de…2007 n’ont pas encore été négocié…eh oui ça se passe comme ça in zi Orange World.Chez l’opérateur
historique, les débrayages s’enchaînent à un rythme qui s’accélère…et qui devient à son insu insupportable même quand on ne peut plus se passer de son portable ».