Bondamanjak

OUPS I DID IT …AGAIN !

George W. Bush a été forcé de reconnaître que la gestion de la crise de Louisiane a été «inacceptable». Le président gaffeur de la première puissance du monde est rentré en catastrophe de son lieu de vacances, un ranch du Texas, où il a séjourné près de deux mois. Sur ce coup-là, Bush a encore fait une belle boulette, renforçant son image de dilettante. Mercredi il a survolé la zone à bord de son jet privé, ce qui n'a pas réconforté les affamés de la Nouvelles Orléans. Jeudi il a réuni les trois anciens présidents (papa, oncle Bill Clinton amateur de cigare et lui). Rien n'a faire. Aujourd'hui il va débarquer dans la ville. D'ailleurs pour montrer qu'il avait encore les rennes du pouvoir, il vient de donner carte blanche à l'armée pour tirer-et-tuer les "pillards"… On se pose la question : quoi de plus flou qu'un pillard dans une ville à la dérive ? Hugo Chavez – l'ami de Castro – vient même de proposer son aide aux States, ce qui ne manque pas de sel ! Il en a profité pour surnommer le président américain de "roi des vacances". Dans le pays même, les critiques pleuvent sur le malheureux vacancier : ainsi on vient d'apprendre que l'administation Bush avait demandé (et obtenu) des coupes sombres dans le budget pour renforcer LES DIGUES qui étaient justement censées protéger la ville des inondations.