Bondamanjak

Patricia Lara… poursuivie pour outrage et rebellion sur personne dépositaire de l’autorité publique en Martinique

Je vous invite à me soutenir contre l’impunité de ces policiers, demain ce sera peut être vous. lisez l’article ci-dessous sur l’usage que font les policiers du délit d’outrage, il est très interressant.

Merci d’avance. Mlle LARA Patricia ( Association Le Bel Age Martinique )

vous pouvez me joindre au 0696 22 77 71 pour des informations complémentaires.

L’usage que les flics font de l’outrage Le délit d’outrage sert d’abord à couvrir les violences policières.


Lorsque les flics tapent sur quelqu’un, à l’occasion d’une arrestation ou au commissariat, ils poursuivent presque systématiquement cette personne pour « outrage », alors souvent associée à la « rébellion » et aux « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique ». C’est une manière pour eux de justifier les marques de coups visibles : puisque cette personne était violente, il a bien fallu la maîtriser, et donc faire usage de la force. Ils se dédouanent ainsi, à l’avance, de toute mise en cause de leur violence devant un tribunal.

Le délit d’outrage permet de poursuivre ceux que les flics considèrent comme des gêneurs.
Cas typique : un passant qui intervient lors d’un contrôle d’identité ou une arrestation à laquelle il assiste et qu’il trouve trop musclée. Il peut facilement se retrouver inculpé d’outrage, éventuellement de rébellion voire « d’incitation à l’émeute ». On a vu aussi des cas où l’outrage et ses délits associés servaient à envoyer en taule, pour plusieurs mois, ceux que les flics avaient ciblés comme des meneurs dans une cité.

Le délit d’outrage permet aux flics d’arrondir leurs fins de mois.
La loi Le Pors oblige l’Etat à verser à ses fonctionnaires les dommages et interêts qu’ils ont obtenus lors des procès et que les condamnés ne peuvent payer. En cas d’outrage, les flics qui se portent partie civile obtiennent souvent des sommes de plusieurs centaines d’euros qu’ils sont sûr de toucher, même si le condamné est le dernier des RMIstes. Cette fonction du délit d’outrage n’est pas à négliger, elle explique en partie l’augmentation spectaculaire de l’outrage dans les statistiques de ces dernières années.