Bondamanjak

Patrick Karam : Je n’accepte plus d’être injurié, diffamé et calomnié

Dans le seul but de me salir et pour faire diversion, Claude Ribbe a introduit devant le Tribunal Correctionnel de Paris en septembre 2009 une plainte fantaisiste en citation directe pour détournement de fonds publics.
Il me calomnie en prétendant que j’utilise les fonds de la délégation interministérielle pour l’attaquer en justice. C’est précisément le contraire. Comme n’importe quel fonctionnaire, j’ai le droit à la protection juridique de mon autorité de tutelle dès lors que je suis attaqué dans le cadre de mes fonctions. En l’espèce, c’est bien parce qu’il m’a calomnié et injurié à maintes reprises que le Secrétariat général du gouvernement (SGG) après instruction m’a accordé légitimement cette protection et donc prend en charge les frais de mon avocat.  Claude Ribbe devra rendre compte de ses inventions malveillantes lorsque le Tribunal examinera la question sur le fond le 7 janvier 2010. Il devra ensuite en assumer toutes les conséquences car je demanderai des dommages et intérêts très lourds pour procédure abusive. Par la suite, je redéposerai plainte et demanderai une condamnation pour dénonciation calomnieuse.
Afin que les choses soient claires, j’annonce tout de suite que je verserai tous les dommages et intérêts perçus à des associations ultramarines, et notamment à celle qui milite contre la drépanocytose.

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Quant à la campagne honteuse et malsaine menée par des individus malveillants, racistes et lâches qui se cachent derrière l’anonymat d’un site internet, j’annonce que j’ai déposé une plainte contre X pour diffamation et injures avec constitution de partie civile. J’ai aussi saisi le procureur de la République. L’enquête de police sous la direction d’un juge d’instruction fera toute la lumière sur les auteurs et les diffuseurs de ces communiqués Cet acharnement et ces mensonges sont sans précédents. Aucun autre responsable public n’a eu à subir d’attaques aussi violentes et aussi injustifiées. Et c’est sans doute cette conscience de l’injustice que je subis qui vous a poussés à vous mobiliser massivement en ma faveur.
J’ai reçu plusieurs milliers de témoignages de sympathie et de soutien, je ne peux répondre à chacun de vous individuellement mais je voudrais vous dire combien votre solidarité m’a ému et combien elle me conforte dans ma volonté de continuer à me battre pour vous, pour une société plus juste et plus fraternelle.

Patrick Karam
Délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer