Bondamanjak

Pollution de l’air : niveaux d’alerte maximum en Guadeloupe et Martinique, on fait quoi ?

Le niveau de pollution aux particules fines est maximum à cause de la brume de sable : niveau 10 (Atmo).
Selon l’organisme MADININAIR en Martinique il faut aller sur le site de l’ARS pour « plus de renseignements ».
Voici ce que l’on trouve sur le site de l’ARS :

 

BREF…

On se demande ce qu’il se passerait à Paris en cas d’alerte pollution de niveau 10 …
Cette non-information sert-elle à noyer le poisson ?

On sait, la sacro-sainte « activité économique » = il ne faut pas y toucher.
Avec les manifs en cours, c’est certain que l’alerte d’aujourd’hui ne changera rien. Mais pensons long terme. La présence de la brume de sable devient très fréquente dans le ciel des Antilles, on le ressent sur la santé et le moral. Qui adresse ce problème sur place ?
Il semble que l’ARS le soit. Elle n’a pas l’air d’être « sur le pont » car selon elle les études épidémiologiques sont difficiles. Ben ouais… mais ce n’est pas nouveau. On attend quoi ?

Ecoutons l’ARS… qui nous parle des effets néfastes de cette brume. On parle cancers, on parle maladies cardio-vasculaires…

M. MOLINIE, Maître de conférences en Physique de l’UAG semble détecter « un élargissement de la période » de la présence de cette brume : D’avril à … novembre ! Ils ont montré un impact important sur les enfants asthmatiques mais pas de données sur les adultes !

La Nasa montre comment le sable du désert du Sahara s’envole vers la forêt amazonienne

Voici les recommandations officielles :

– Populations vulnérables : Femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques.

– Populations sensibles : Personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics (par exemple : personnes diabétiques, personnes immunodéprimées, souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux)

Evitez les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe – Evitez les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur. Reportez les activités qui demandent plus d’efforts. Privilégiez les activités calmes dans les établissements recevant de jeunes enfants.

En cas de gêne respiratoire ou cardiaque (par exemple : essoufflement, sifflements, palpitations) – prenez conseil auprès de votre pharmacien ou consultez votre médecin ou contactez le 15 ; – privilégiez des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort ; – prenez conseil auprès de votre médecin pour savoir si votre traitement médical doit être adapté le cas échéant.