Bondamanjak

Pollution des sols aux Antilles : le Gouvernement craint-il la transparence ?

Après l’annonce par le Ministre de l’écologie de la prochaine constitution d’une mission d’expertise pluridisciplinaire sur la question du chlordécone aux Antilles, le député de la Guadeloupe,Victorin LUREL, réclame une nouvelle fois avec force le vote de la résolution n°110 déposée depuis le 31 juillet 2007 par le groupe socialiste afin de créer une commission d’enquête parlementaire sur la pollution des sols antillais aux pesticides.

   Selon l'élu guadeloupéen,  aucun Ministre, fut-il le n°2 du Gouvernement, ne doit enfouir cette exigence de transparence réclamée par 204 députés sous un comité « Théodule » au prétexte de son approbation par un militant politique guadeloupéen qui ne peut se prévaloir d’aucune prescience en la matière et qui a fait de ce dossier un tardif argument électoral.

     VL tient à assurer qu’un nouveau rapport d’experts ne suffira pas pour enterrer le scandale de la pollution des sols. Les Antillais ont droit à la vérité sur l’étendue du désastre, leurs responsables et les possibles solutions : seule une commission d’enquête disposant des moyens adéquats pourra la faire jaillir.

     Aussi, Victorin LUREL indique-t-il qu’il sera reçu le 17 octobre 2007, en tant que premier signataire de cette résolution tendant à la création d’une commission d’enquête parlementaire, par le président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, seule instance maintenant habilitée à décider de la suite à donner à cette proposition. Il sera accompagné d’une délégat