Bondamanjak

Préavis de grève illimitée à la CTM

Ça y est ! Ça a pris du temps mais c’est arrivé. Lagrev an tjou yo !

On se souvient que le Gran Sanblé Pou Ba Péyi-a An Chans (GSPBAC) avait dû faire face, dès son arrivée, à des mouvements de grève incessants venant de tous les secteurs mais également et surtout de l’intérieur, des services même de la Collectivité Territoriale de Martinique. Les locaux de Plateau Roy avaient été cadenassés, bloquant le fonctionnement de la Collectivité qui se mettait en place. On se souvient que l’équipe politique et une partie de l’administration avait dû aménager à la Villa Chantecler dans des conditions incroyables pour assurer la continuité du service public, avant que des élus prennent la décision de briser les chaines, de casser les cadenas pour libérer les accès de la CTM.

L’Equipe actuelle n’a rien connu de tel. Elle a bénéficié d’un très long état de grâce. Trop long vous avez dit ?

Pourtant, depuis leur arrivée, les agents qui, parce que inconscients, avaient l’espoir d’un changement mais aussi tous les crypto-PPM, planqués dans l’administration que Marie-Jeanne avait refusé de déchouker et qui ont passé leur temps à saboter, entraver, ralentir l’action du Gran Sanblé, et qui s’étaient réjouis de cette arrivée promettant même de régler des comptes, ont tous vite déchanté. Ce n’était pas mieux, ça ne l’a jamais été, et au fur et à mesure, c’est devenu pire.

La cyberattaque a permis un temps aux dirigeants de se cacher. Elle leur permettait de justifier tous les retards, toutes les dérives, tout ce qui n’allait pas. Là, apparemment, ça ne suffit plus. Le personnel qui n’a jamais été dupe a perdu patience. Il ne veut plus se faire invectiver, menacer, agresser par des créanciers de la Collectivité qui comprennent qu’ils ne sont pas une priorité, par des ayants-droits qui ont le sentiment d’être abandonnés, …

Aujourd’hui, apparemment, les personnels ne peuvent plus de subir, de souffrir et d’attendre, quand ils constatent que les préoccupations de leurs chefs sont très loin des besoins criants du pays et de sa population. Alors, quand eux-mêmes perdent l’espoir…

Six syndicats sur sept appellent à la grève générale illimitée. Que fait le septième pourtant majoritaire ?

En attendant, selon des précisions syndicales, le document que nous publions, qui a largement été divulgué sur les réseaux sociaux, a été diffusé prématurément. Une mise au point et un communiqué de presse devraient intervenir aujourd’hui.