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« IL N’Y A QUE LES RICHES POUR DIRE AUX PAUVRES QUE L’ARGENT NE FAIT PAS LE BONHEUR »

La "tendance longue", note le Secours catholique, est le vieillissement : la proportion des jeunes ne change pas, celle des 20-40 ans diminue par rapport à 2001, en revanche les 40-65 ans sont plus nombreux qu'auparavant, et particulièrement les 50-60 ans. 44% des situations de pauvreté rencontrées concernent des personnes seules. Les familles accueillies comptent en moyenne 2,16 enfants.

Parmi les personnes rencontrées, 11,5% n'avaient aucune ressource (ce que le Secours catholique attribue notamment au délai de constitution des dossiers) et 31,6% touchaient le revenu minimum d'insertion (RMI). Globalement, 42,9% de l'ensemble des foyers ne vivent que des transferts sociaux.

Le revenu moyen des personnes rencontrées (hormis celles qui sont absolument sans ressources) était de 793 euros en 2005 (+2,4%). Compte tenu de l'inflation (1,8%) cela représente une petite hausse du pouvoir d'achat par rapport à 2004, mais après les baisses observées les deux années précédentes, le pouvoir d'achat du revenu 2005 n'a pas changé depuis 2000.

Toutefois comme l'augmentation des loyers (+3,1% dans le parc social à +4,1% dans le privé) a été plus rapide que celle des revenus, les familles ont encore moins de marge pour les dépenses courantes.

Parmi les personnes rencontrées, la proportion d'étrangers sans statut (sans papiers ou en attente de régularisation) est pratiquement inchangée, à 28,4%, note encore l'organisation.

Le Secours catholique compte 65.900 bénévoles, 974 salariés et 4.000 équipes locales. Il a été fondé en 1946 par Mgr Jean Rodhain et reconnu d'utilité publique en 1962.

Le rapport annuel est publié sur le site www.secours-catholique.asso.fr.