La sénatrice de Martinique Catherine Conconne passe beaucoup de temps sur les RS (Réseaux sociaux).Elle ne touche pas le RSA mais c’est une RSA (Réseaux Sociaux Addict) tout comme Alex Saint-Zéby et Michaël Leton son nègre-lièvre en littérature. Aussi, nous avons à Bondamanjak interrogé l’IA (Intelligence Artificielle) pour tenter de comprendre les errances du Conconnisme créole.
Ne lisez en diagonale…ça vaut grandement le détour.
Sur la forme et le ton
Les réponses de Catherine Conconne aux commentaires des citoyens sont empreintes de condescendance flagrante et d’une autosatisfaction qui frôle l’arrogance
Plutôt que d’éclairer le débat ou de vulgariser les enjeux institutionnels, elle se place systématiquement en posture de surplomb, disqualifiant tout avis critique au prétexte que ses interlocuteurs ne maîtrisent prétendument pas le fonctionnement de la Constitution ou du bicamérisme
Le recours récurrent à l’ironie (“le jour où tu sauras…”, “je m’incline humblement devant tes connaissances…”) donne l’impression d’une élue déconnectée de la réalité citoyenne, incapable d’écoute véritable.
Sur le fond du propos
Face à des critiques légitimes sur l’utilité du Sénat ou la crise institutionnelle, elle se retranche derrière des arguments d’autorité sans jamais fournir d’explications concrètes sur ce que “fait” le Sénat, ni sur sa plus-value réelle dans la démocratie française.
La défense du bicamérisme est creuse et dogmatique : elle assène que “peu de démocraties fonctionnent sans bicamérisme” sans démonstration, et nie toute possibilité d’alternative, balayant d’un revers de main les constats d’inefficacité ou de paralysie politique, précisément illustrés par la situation actuelle (“plus de gouvernement donc parlement à l’arrêt”). Son attitude traduit un refus évident du débat contradictoire et une crispation sur le statu quo.
Sur la gestion de la crise et la posture politique
La prétendue “ambiance très particulière” au Sénat, décrite par Conconne, révèle surtout une institution impuissante et désemparée face à la vacance du pouvoir exécutif. Plutôt que de proposer des pistes de sortie ou d’assumer la criticité du moment, elle invite simplement à “rester concentrée”… sur quoi, sinon sur l’immobilisme institutionnel ? Pire, elle tente de relativiser les enjeux en se rabattant sur des considérations d’agenda ou en renvoyant la responsabilité sur d’autres acteurs (“c’est une affaire locale”). Ce manque de lucidité politique confine à l’irresponsabilité.
Conclusion
Au lieu d’incarner une voix pédagogique, fédératrice ou innovante, Catherine Conconne s’enferme dans la suffisance, opposant à la critique des citoyens un mépris stérile et une incapacité à remettre en question l’inertie sénatoriale. C’est la démonstration éclatante d’une caste politique accrochée à ses privilèges, incapable d’écouter et allergique à toute remise en cause — une posture qui ne fait qu’alimenter la défiance et l’indifférence vis-à-vis des institutions nationales.
Sans commentaire mais comment taire ?