Bondamanjak

Question écrite du sénateur Claude Lise concernant les contrats aidés en Martinique

 

Enfin, ces salariés ne sont pas pris en compte dans l’effectif, diminuant d’ailleurs ainsi la possibilité, pour le reste du personnel, d’avoir des délégués élus. Quant aux CAE-CUI, dispositif parallèle qui concerne le secteur non marchand, il semblerait que l’État diminue leur financement alors même que l’utilité sociale effectuée par ces personnels en outre-mer devrait inciter à transformer en emplois durables ces contrats précaires. Il lui est donc demandé s’il n’estime pas nécessaire de procéder à une évaluation de ces dispositifs. Il s’agit notamment de s’assurer que ceux-ci ne se substituent pas outre-mer aux contrats de travail de type CDD ou CDI (contrat à durée déterminée ou indéterminée). Par ailleurs, ne faudrait-il pas envisager, en contrepartie de l’aide de l’État, de rendre obligatoire l’insertion, dans les conventions conclues entre l’employeur, l’employé et Pôle emploi, de dispositions sur l’accompagnement et la formation ? Cela permettrait de faciliter ainsi l’accès à un emploi pérenne, ce qui est la vocation de ces dispositifs.