Bondamanjak

Qui veut la peau d’Alex Ursulet ?

La décision du Conseil de discipline du barreau de Paris qui vient d’être rendue à l’encontre Me Alex Ursulet est le fruit d’une grande et sombre machination. Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage, dit le dicton populaire !

Les faits sont simples : une jeune élève avocate a été recrutée à Paris au sein du cabinet de Me Alex Ursulet en septembre 2017 pour un stage devant débuter le 8 janvier 2018. Après quelques jours, compte tenu de son comportement au cabinet, mais également lors d’une audience de justice concernant la célèbre affaire de la chemise déchirée du DRH d’Air France, Alex Ursulet signifie à sa stagiaire la cessation de son stage. Il avertit ensuite l’école d’avocat de la jeune femme des raisons de cette décision.

Afin de justifier l’urgence pour elle de trouver un autre stage, l’élève avocate décide d’imaginer une raison majeure qui ferait d’elle une victime afin de décrocher le feu vert de son école pour ce changement de stage. Malgré la raison gravissime , dont on saura finalement qu’il s’agit s’une pénétration digitale, elle ne dépose pas plainte, ni devant l’ordre des avocats, ni devant le procureur de la République. C’est une avocate parisienne, en lien avec la direction de son école, qui fait un an plus tard au signalement à l’ordre.

Le barreau de Paris ouvre alors une enquête déontologique, puis une procédure disciplinaire. Et ce n’est qu’alors que la commission de discipline doit rendre sa décision, en septembre 2019, c’est-à-dire au dernier jour de l’instruction disciplinaire qu’elle finit par déposer une plainte pour viol au pénal. Ausiitôt informé (par voie de presse), Me Ursulet porte plainte à son tour pour faux et usage de faux et escroquerie au jugement.

En effet, les nombreuses auditions devant le conseil de discipline qui, pourtant, a mené une instruction entièrement à charge et complètement partiale, ont révélé une série de contradictions et de mensonges.

Dans la suite logique de ces plaintes (celle de la jeune femme, comme celles de Me Ursulet), la défense du ténor martiniquais demande au conseil de discipline de surseoir à statuer, dans l’attente de connaître la décision du parquet de Paris sur le bienfondé de ces plaintes. Contre toute attente et bafouant tous les principes de droit en la matière, le conseil de discipline passe outre cette demande sans s’inquiéter de savoir si les pièces produites par la défense de l’élève avocate sont oui ou non des faux.

La formation disciplinaire, présidée pourtant par un grand pénaliste, Pierre-Olivier Sur, s’assied sur les règles de droit et ordonne la radiation d’Alex Ursulet. Cette décision, aussitôt connue, provoque la consternation chez un grand nombre (et non des moindres) d’avocats des barreaux de Paris, de province et d’Outre-mer. Partout, se constituent des comités de défense.

Mais qu’a fait Alex Ursulet pour mériter un tel acharnement de la commission disciplinaire du barreau de Paris ?

Est-ce que c’est pour le punir d’assurer la défense du président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de la Martinique ?

Est-ce pour avoir fait condamner la France à payer 6,5 millions d’euros à une jeune homme tabassé par la surveillance de la SNCF et devenu tétraplégique ?

Est-ce pour avoir osé déposer plainte pour faux contre le procureur Corbeau ?

Ou est-ce encore pour avoir osé mettre en cause le fils du dernier maître de la Martinique dans l’affaire Alexandra Dailloux, retrouvée morte et enceinte de huit mois ?…

L’appel de cette décision interjeté par la défense de Me Ursulet suspend la sanction inique du barreau de Paris et Alex Ursulet aura droit à de vrais juges professionnels devant la cour d’appel de Paris pouvant enfin dire le droit, loin des turpitudes corporatistes et des règlements de compte personnels. Son dossier est d’ores-et-déjà prêt. Toutes les preuves de la manipulation et de la collusion entre ceux qui se dissimulent et ceux qui l’on jugé permettront de faire éclater la vérité devant la cour d’appel.

Quelque chose a changé depuis que le Parisien a sorti un papier le 8 janvier dernier. Pour la première fois, des journalistes ont pris la peine de vérifier, de recouper, bref de faire leur métier, n’en déplaise au fin limier de Mediapart, car ils expliquent enfin les parfums de règlement de compte qui se dissimulent derrière cette affaire #metoo !

A Bondamanjak, nous sommes en mesure, après enquête, investigations et recoupements de tout révéler des tenants et aboutissants de ce montage grossier. Dès lundi, nous vous raconterons tout et ça va vous laisser estébé- kwé !

Alex Ursulet est innocent ! La Martinique le sait et bientôt cette vérité éclatera au grand jour. Et déjà, ceux qui ont fomenté ce piège ont la tremblote. « J’ai compris une fois pour toute, écrivait Aimé Césaire dans « Une saison au Congo », qu’on ne doit pas attaquer une bête si on n’est pas sûr de la tuer. » C’est maintenant que le combat commence ! Konba-a cho, mé sé konba-a ki bel !

gilles dégras