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Reconstruction du lycée Schoelcher transfert dans l’ancienne maternité de Redoute … ?

 

Le représentant de la Région, M. Robin, et les techniciens qui l’accompagnaient ont précisé que le choix du lycée de transit se portait fortement sur l’ancienne maternité de Redoute. L’ensemble des représentants du personnel a attiré l’attention sur un certain nombre de problèmes qui semblaient préjudiciables à une telle utilisation, mais il a été répondu qu’après confortement et un certain nombre de travaux d’isolation aux bruits, de climatisation, d’agencement des salles, d’aménagement de parking, de fluidification du trafic routier etc., les pré-bac (soit environ 900 élèves) pourrons y faire leur rentrée en septembre 2012 tandis que les post-bac (BTS,…) seront hébergés dans des locaux situés sur l’ancienne route de Schoelcher. Ce choix étant guidé par le souci pour la Région d’optimiser la dépense grâce à la transformation du bâtiment, une fois libéré, en résidence pour personnes âgées ou pour étudiants.

Ce choix a été confirmé publiquement, le lundi 22 février 2011, par l’achat de l’immeuble de Redoute (5 millions d’euros) par la Région des mains du CHU de Fort de France et nous en avons été informés lors du CA du 24/02/2011.

Notre réflexion s’étant poursuivie et approfondie, les travaux et aménagements envisagés nous semblant très théoriques, voire même hypothétiques, nous tenons à affirmer ici notre désaccord profond sur ce choix :








Tout cela nous amène à douter très fortement de la possibilité  de déménager dans des temps proches (septembre 2012 annoncé au CA du 1/10/2010, déjà reporté à septembre 2013 au CA du 24/02/2011), dans un immeuble convenable, sécurisé et fonctionnel et pour enfin voir commencer la reconstruction de ce lycée, que nous réclamons depuis plus de 10 ans.

A notre avis il serait beaucoup plus réaliste, rapide, judicieux, meilleur marché et peut être même sécurisant de revenir à l’idée d’un établissement de transit en modulaires à proximité, si possible, du lycée actuel.

Nous réaffirmons notre demande de reconstruction du lycée Schoelcher  au plus tôt, afin d’éviter que ce séisme majeur que, malheureusement, nous attendons ne surprenne la communauté scolaire dans ces vieux murs.

De plus, nous regrettons le renoncement à l’obligation d’une construction en classe D sur appuis parasismiques qui avait été imposé dans le projet initial. L’abandon des appuis parasismiques, pour des raisons économiques, même en conservant la classe D, nous fait craindre que l’on perde l’avantage du système apparemment le plus efficace qui permettrait d’avoir la garantie de conserver un bâtiment fonctionnel en cas de tremblement de terre particulièrement destructeur et l’un des rares lieux pouvant participer à l’organisation de secours après une telle catastrophe (ce qui semblait être dans le cahier des charges initial).

Enfin, les annonces d’un calendrier sans cesse reporté et rallongé, nous font craindre que cette reconstruction devienne l’arlésienne et que l’impatience, jusque-là, contenue de la communauté scolaire atteigne ses limites.

CSTM-Education         UGTM-Education

JAUBERT Jocelyn                 JEAN-BAPTISTE Patrick