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Reprise économique à l’oeuvre dans l’Outre-mer à l’exception de la Polynésie…et de la Martinique

 

Dans les collectivités du Pacifique, « la situation est très contrastée », a noté Nicolas de Sèze, entre la Polynésie « où l’emploi est en perte de vitesse particulièrement dans le BTP » et une Nouvelle-Calédonie où à l’inverse « l’offre est tirée par la construction de l’usine du Nord » (de traitement de nickel).

La hausse des prix, qui s’était stabilisée fin 2010, s’accélère de nouveau début 2011 dans la plupart des DOM de manière plus significative qu’en métropole, principalement à cause de la hausse des prix de l’énergie, faisant craindre un « risque de tension » qui incite à la « vigilance », a précisé M. de Sèze.

Par ailleurs, l’IEDOM et l’IEOM, instituts dotés des prérogatives de la Banque de France pour l’Outre-mer, se sont penchés sur l’évolution du surendettement.

Structurellement inférieur à la métropole — dans un rapport de 1 à 3 –, « le surendettement s’ancre » tout particulièrement à la Réunion et en Martinique, constate M. de Sèze.

Ainsi, pour ces deux départements les plus touchés, le nombre de dossiers déposés pour 1.000 habitants est respectivement de 1,38 et de 1,12 contre 3,45 en métropole. Globalement en 2010, le nombre de dossiers déposé en Outre-mer a augmenté de 10%, essentiellement dans les Antilles et en Guyane.

Ce phénomène s’explique en partie par une meilleure connaissance de la procédure de surendettement et notamment de la médiatisation de la loi Lagarde de novembre 2010 (responsabilisation des crédits à la consommation, meilleure protection des surendettés, etc.).

Les rapports sont consultables sur www.iedom.fr et www.ieom.fr

 

Source AFP