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Revers de la médaille pour le français Martial Mbandjock (Cours toujours tu m’intéresses)

Bien décidé à célébrer en bonne compagnie et comme il se doit ses deux médailles de bronze en individuel (100m, 200m) et son titre de champion d’Europe avec le relais 4×100, le natif de Roubaix s’est présenté, samedi 7 août, avec cinq amis d’enfance à l’entrée de La Fabrik, boîte branchée de la banlieue de Lille. LeCanard note que, si l’athlète avait son maillot bleu pour déguster les petits-fours du palais présidentiel, c’est tout en élégance qu’il souhaitait passer cette soirée, « habillé chic » et « baskets au vestiaire« .

« Des Flamands, une femme et un black« , décrit le journal pour traduire le regard des physionomistes. Le groupe a beau présenter bien et avoir réservé une table, on lui refuse l’entrée, sans explications, tandis que d’autres clients pénètrent sans embûches dans l’établissement – ce qui tend à démonter la défense du proprio, pour qui « quand c’est plein, on ne laisse entrer que les habitués« . Et lorsque le Canard évoque la sélection au faciès : « Il n’y a pas de racisme ici. Le problème, c’est que, quand on refuse un étranger, il pense toujours que c’est à cause de sa couleur« , réagit le maître des lieux.

Sauf que, en matière « d’étranger », Martial Mbandjock, bien que d’origine camerounaise, est né à Roubaix et a apporté trois médailles à la France. « Mbandjock aurait dû glisser en douce qu’il était un grand sportif et on l’aurait laissé entrer« , finit par admettre le Roi de la nuit lilloise.

 

Source : www.purepeople.com