Bondamanjak

Sarkozy – Woerth – Bettencourt : On ne se méfie jamais assez du petit personnel

Le site MEDIAPART vient de planter le dernier clou dans le cercueil de feu la « grande presse française », vous savez « le Monde », « Libération », « Le Point »… tous ces journaux sont – plus ou moins – propriété du groupe Lagardère (Arnaud Lagardère est le parrain du fils de l’actuel président). Comment se fait-il que ce « pauvre petit site internet » – MEDIAPART – se permette une telle audace, alors que tous ces « grands journalistes » dans leur bureaux dorés ne voient toujours rien venir ?

Ils mangent sans doute trop bien. Trop gras. Trop invités sur les plateaux télé au lieu de faire leur boulot ??
Et si la démocratie s’exprimait un peu plus sur le net ??
Imaginez l’audace ! MEDIAPART est allé VOIR l’ex comptable de BETTENCOURT, tout simplement…

Et ce qu’elle dit APRES son audition avec les policiers est simplement une bombe politique qui ne peut rester sans réponse politique.
Car les temps « judiciaires » sont beaucoup trop longs pour un monde sur-médiatisé. Et surtout la mise en cause dans les enregistrements de Liliane Bettencourt du propre procureur de la République de Nanterre, Philippe Courroye, qui est aussi en charge d’une partie du dossier Bettencourt … eh bien le fait qu’il conserve cette enquête paraitrait surréaliste.

Extrait

« « Nicolas Sarkozy recevait aussi son enveloppe, ça se passait dans l’un des petits salons situés au rez-de-chaussée, près de la salle à manger. Ça se passait généralement après le repas, tout le monde le savait dans la maison. Comme M. et Mme Bettencourt souffraient tous les deux de surdité, ils parlaient très forts et de l’autre côté de la porte, on entendait souvent des choses que l’on n’aurait pas dû entendre. Encore une fois, tout le monde savait dans la maison que Sarkozy aussi allait voir les Bettencourt pour récupérer de l’argent. C’était un habitué. Le jour où il venait, lui comme les autres d’ailleurs, on me demandait juste avant le repas d’apporter une enveloppe kraft demi-format, avec laquelle il repartait. Je ne suis pas stupide quand même, inutile de me faire un dessin pour comprendre ce qu’il se passait… »

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