Bondamanjak

SERGE LETCHIMY ET VICTORIN LUREL PRESSENTIS POUR INTEGRER LE PROCHAIN GOUVERNEMENT FILLON

Dans sa démarche d'ouverture et de réformes, le président Sarkosy est en train d'imposer un grand virage à la société française. Et c'est notamment  sur d'autres rivages qu'il va chercher les ressources nécessaires à cette mutation profonde. Récemment, aux Antilles on s'interrogeait sur l'intérêt du bref séjour de François Fillon…Promesse tenue ? besoin de soleil ? Bref…c'est en fouinant  comme un fouineur curieux que le but réel c'est révélé. Plus d'un s'est étonné d'entendre le mot "Autonomie " sortir de la bouche  du premier ministre français. Relayé par le seul quotidien de la la région, ce terme, cheval de Troie du parti progressiste martiniquais,  sonnait comme une missive in a bottle destinée au député-maire Serge Letchimy. On apprendra plus tard que Fillon aurait eu  comme mission d'approcher étroitement le sieur pour lui proposer d'être un signe fort dans le futur remaniement de son gouvernement. Les choses sont dites clairement en petit comité mais les phrases claquent comme des gifles. D'ailleurs, Nicolas Sarkozy aurait même déclaré qu'il ne comprenait pas pourquoi, les bons hommes politiques étaient tous de gauche…dans les DOM…D'ailleurs, un journaliste du Monde ne résiste pas à l'envie pressante de mettre ça sous presse :  "Au cours de son séjour aux Antilles, M. Fillon a visiblement apprécié la compagnie du président (PS) de la région Guadeloupe, Victorin Lurel, et du maire (autonomiste, app. PS) de Fort-de-France, Serge Letchimy, deux étoiles montantes de la politique locale qui pourraient être approchées dans le cadre d'un remaniement après les municipales. Le premier ministre a déploré, devant la presse, que les représentants de la droite antillaise n'aient pas la même envergure". En Martinique, le parcours de Fillon est un clin d'oeil de borgne à Serge Letchimy, un "psitt" de séduction, un chant de sirène qui ferait pâlir d'envie et hurler de …plaisir  ce qui reste comme barons de l'UMP local sur  le devant d'une  scène "a-droite-ment" stérilisée. Le maire de la ville-capitale serait devenu le favori, l'interlocuteur choisi par un Nicolas Sarkozy qui lui a imposé le tutoiement ? Voilà le nouveau séisme politique annoncé par  le besoin d'ouverture du chef de l'état français …la magnitude implique une grande réflexion et une subtile attitude. Victorin Lurel et Serge Letchimy se retrouvent un peu comme des chanteurs de zouk qui voudraient signer au "national", accepter ou refuser poliment, le strass et le stress des paillettes pour garder les convictions premières…Lulu et Letchi sont-ils mûrs ou mis au pied du mur ? Ma seul réponse : "C'es une bonne question.

gilles dégras