Bondamanjak

Tendre errance entre liberté d’expression et l’expression de la liberté

Ce jour, je viens de passer 1H19 à la gendarmerie de Schoelcher en Martinique. Pourtant, je vous avais averti depuis le 3 avril 2008 : http://www.bondamanjak.com/index.php/martinique/a-la-une/8149-ce-que-jai-a-vous-dire.html
4 ans et trois mois plus tard, l’information sans ambages, n’a pas sa place dans une société qui sait que la vérité est son pian faute de pions. J’ai choisi de ne pas être un mort pion dans un champ. Ca ne fait pas de moi un champion mort mais j’accepte ma condition. J’accepte d’être un bloggeur privé, esclave d’un pseudo média mawon. J’accepte aussi cette audience qui dérange. Oui je l’accepte.
Aussi, je suis arrivé à 15:00, ponctuel comme un antillais dopé par la démocratie participative au coeur d’une gouvernance où l’idée d’user de dés pipés est acceptée. Et pour la énième fois, j’ai répondu avec une rigueur spartiate à ces questions qu’on ose encore poser à celui qu’on dit être un témoin que rien ne soupçonne. A 16h19, j’ai aussi compris qu’il faudra un coupable.
Donc je vous demande de ne pas vous exposer même si la colère, vous sodomise de l’intérieur. Cette liberté qu’on brandit ne sert qu’aux bandits qui tirent les ficelles du recel mental. Mon osthéo me disait dernièrement qu’il fallait accepter la douleur pour mieux l’ignorer et la confondre. De vous à moi ça marche.

gilles dégras