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Transat Jacques Vabre en Martinique : Jean-Marc Party dévoile une chronique qui nique…Les boskafistes sont furieux

  Jean-Marc Party n’est pas gaulois mais il a sûrement des contacts étroits avec le druide Panoramix qui a dû lui donner une fiole de potion de vérité. Une potion qui permet à JMP de prendre ses distances avec Franck Zozor et l’autre Jean-Marc qui est parti titiller l’argent du contribuable dans le bastion boskafien de Plateau Roy. Bénédicte di Geronimo est furieuse. Tèt Boskaf ka tjimen. Le journaliste sera-t-il sanctionné par le KGB créole ? Bonne question.

À quoi nous sert vraiment la Transat Jacques Vabre ? Au-delà de l’exploit sportif indéniable accompli par ces valeureux navigateurs, dont un équipage martiniquais qu’il convient de saluer, la perplexité est de mise quant aux leçons que nous pouvons tirer de cet événement exceptionnel.

Officiellement, l’objectif de la transatlantique à la voile entre Le Havre et Fort-de-France parrainée par une grande marque de café est d’attirer les regards sur notre destination en donnant une image positive de notre île afin de renforcer son attractivité. C’est, en résumé, le jargon technocratique utilisé par les dirigeants de notre politique touristique.

Ne soyons pas si négatifs ! C’est vrai, cette compétition peut éveiller des vocations chez nos jeunes qui se destinent aux métiers diversifiés et à haute valeur ajoutée de la mer. Par exemple : réparateur de voiles, mécanicien bateau, designer, charpentier de marine, skipper. Et puis, le spectacle offert par ces navires dernier cri ne peut que susciter l’admiration de tous.

Oui, et après ? Qui réalise la meilleure opération ? La Martinique, ou ce marchand de café ? En quoi l’augmentation temporaire du chiffre d’affaires de quelques hôtels, restaurants, loueurs de voitures et marchandes de souvenirs importés constitue un modèle à dupliquer ? Qui croit sérieusement que nous avons une expérience positive à pérenniser à partir de cet événement ?

La bateau Martinique Tchalian en route vers la Martinique • ©RS

Un événement à fort potentiel commercial

D’ailleurs, il est passé sous silence que l’expansion du café dans la Caraïbe a commencé sur une plantation du Prêcheur du fait de l’opiniâtreté du chevalier De Clieu dans les années 1720. La lumière aurait pu être jetée sur cette ville.

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