Bondamanjak

Tremblement de terre à la Martinique : il faut réussir à faire ce qui est nécessaire !

« Le récent tremblement de terre a soulevé beaucoup d’émotions mais aussi a été une occasion inespérée pour observer les comportements dans les établissements scolaires.
Malgré tous les efforts d’information, malgré les exercices d’évacuation, malgré les PPMS (plan particuliers de mise en sûreté)…. certains adultes chargés d’élèves continuent à avoir des attitudes étonnantes, voire dangereuses.
Certains attendent une sonnerie hypothétique qui n’arrivera jamais parce que cette sonnerie est uniquement déclenchée dans les cas d’exercices. Personne n’a jamais vu en Martinique une quelconque sonnerie déclenchée en cas de séisme.
C’est l’adulte en charge des classes qui doit mettre en sûreté les élèves, c’est à dire :
– les maintenir sous les tables pendant la principale secousse.
– les faire évacuer immédiatement après la secousse.
Et surtout ne pas les faire regagner les classes immédiatement après, vu que le bâtiment peut avoir été fragilisé.
Pour ma part ces trois règles de base ont été totalement ignorées dans l’école de mon enfant pendant le séisme de vendredi à 15 h 30.
Pourtant le séisme était suffisamment FORT pour que tout adulte sain d’esprit, se sente responsable et investi de sa mission de sécurité du groupe qu’il a en charge.
Il est aujourd’hui incroyable que des personnes continuent à empêcher les élèves d’évacuer et ignorent que leur responsabilité INDIVIDUELLE est engagée si les règles de sécurité ne sont pas respectées.

Les établissement scolaires sont tous aujourd’hui conscients qu’il est important, je cite (PPMS)
« d’ Organiser l’information des personnels, des élèves et leurs parents, des personnels pour une parfaite mise en oeuvre des consignes à appliquer dès le déclenchement du plan et une connaissance des risques et des conduites à tenir permettant de mieux gérer le stress… » »

Dans tous les cas, il me semble ici judicieux de rappeler ce qu’a suggéré Winston Churchill, certes, dans d’autres circonstances :

“Il ne sert à rien de dire “Nous avons fait de notre mieux”. Il faut réussir à faire ce qui est nécessaire.”(Winston Churchill).