Bondamanjak

UN 747 DE CORSAIR FAIT DEMI TOUR ET 42 PASSAGERS REFUSENT DE REMONTER A BORD

Tout s'est passé dans la nuit de samedi à dimanche. Un des 747 de CORSAIR a dû revenir dare dare à Pointe-à-Pître après un "problème technique". Ce problème technique arrivait après un premier retard dû "à un problème de tapis roulant à bagages" qui avait déjà retardé le vol. Après le décollage le Jumbo jet est revenu au Raizet en vidant tout le kérosène de ses réservoirs, procédure obligatoire car ce genre de zinc ne peut atterrir avec le plein de carburant. Imaginez l'ambiance à bord. Les pompiers ont été déployés le long de la piste, des ambulances dépêchées sur place. L'avion a – selon un témoin direct – atterri un peu brutalement et les passagers ont été secoués. Patron, un petite pression ! Jusqu'ici rien que du normal. Mais dans le contexte actuel, les passagers flippent. Après ce retour certains passagers choqués ne voulaient pas repartir. Car entre temps ils ont été informés (par portables ?) que l'avion avait eu un problème de jauge d'essence qui "ne communiquait pas correctement". Crise de nerfs, tétanie, pompiers, ouélélé dans le Pôle Caraïbe de la personne. Voyant que c'était mal parti, et pour éviter une mauvaise publicité, la compagnie CORSAIR aurait fait pression sur les passagers pour qu'ils remontent à bord. Argument ? "le personnel au sol de Corsair avait indiqué que les passagers qui ne reprendraient pas l'avion "ne pourraient pas prendre un autre vol avant 10 jours, qu'ils ne bénéficieront d'aucune indemnisation ni d'attestation pour leurs employeurs". A ce stade c'est du vol de première classe ! Pression donc pour que ces passagers remontent dans leur bel avion tout neuf (hum, nous attendons d'avoir son immatriculation pour vous donner son pedigree). Mais il y avait des caméras (et cela a fait de bien belles images pour la prochaine pub télé de CORSAIR). Finalement la compagnie a cédé. Les 42 passagers choqués ont été laissés en Guadeloupe, ils pourront reprendre un autre vol CORSAIR sans surtaxe, et avec une indemnité de 150 euros pour tous les passagers. L'avion est reparti à cinq heures du matin dimanche, avec 541 personnes à bord.