Bondamanjak

Un des responsables du SPEG vole depuis plusieurs mois au secours des acteurs du Ceregmia. Pourquoi ?

Cela n’a l’air de rien, mais au cœur de ce tortueux never end story universitaire, il faut suivre le dossier pour comprendre ce qui se passe : la manœuvre est à la fois grossière et habile.
Grossière, parce que depuis quelques mois, un membre du syndicat qui n’est même pas son représentant officiel, s’amuse à adresser des mails au Ministère de l’Education Nationale pour demander s’il y a une présidente de l’Université des Antilles .
Habile parce que qui pourrait faire un lien entre ces démarches apparemment farfelues et le dossier #CEREGMIA ?
Ce lien est pourtant fait dans le Rapport de la Cour des Comptes, à la page 58, à propos d’un dossier scandaleux concernant un projet entre le Service d’information et d’orientation de l’UAG (le SCUIO-IP) et le CEREGMIA, visant soi-disant à la formation de 8000 étudiants du pôle Martinique (lequel pôle n’a jamais eu plus de 6000 étudiants). Hum hum.
Or, le responsable du SCUIO-IP, au plan administratif, n’est autre que l’actuel faux-vrai responsable du SPEG qui n’arrête pas d’attaquer la présidente de l’université, et n’a jamais dit un mot contre la gabegie du CEREGMIA.
Pire, ce faux-responsable du SPEG défend bec et ongles l’Université de la Guadeloupe, alors qu’en 2011, ce même faux-responsable était contre le projet d’université pluriterritoriale de Pascal Saffache, parce qu’il…tenez-vous bien…pouvait provoquer la scission de l’UAG.

Entre-temps, Corinne Mencé-Caster est passée par-là, en soulevant le couvercle du nauséabond canari CEREGMIA et Frédéric #Gérardin est devenu à la fois un féroce opposant à la présidente et un défenseur acharné de l’Université de Guadeloupe !
Les choses sont simples :
p. 58 du Rapport de la Cour des Comptes, il est écrit :
« Sur la base de ces données, 564 étudiants ont été concernés par ces deux modules, ce qui est proche de l’objectif des 600. Toutefois, aucune indication sur les actions de formation et d’accompagnement en ligne censées concerner 8000 étudiants n’a été produite ».

Chose plus incroyable encore, dans ce dossier de Bibliothèque virtuelle en ligne, des listings de paiement d’heures complémentaires ont été produits, avec des sommes payées, mais sans identification des noms des formateurs.
Pire : les chefs de projets, dont les noms sont absents des dossiers également, ont perçu des sommes énormes, alors même que la Cour des Comptes s’interroge sur la réalisation du projet.
Il paraît que la Préfecture de Martinique a tout validé à l’époque !

Eh oui…voilà une énième zone d’ombre dans l’affaire Ceregmia…
Alors vous comprenez pourquoi ce faux-vrai responsable du SPEG ne respecte même pas un arrêt de travail de la présidente, écrit à la rentrée à chacun des personnels de l’université pour leur demander d’exercer leur droit de retrait, pleurniche auprès du Ministère pour qu’il coupe enfin la tête de l’UA tête qui, selon certains proches du PPM, serait pourrie.
Une tête qui s’entête à tenir tête au cœur d’un système qui ma foi donne mal au crâne à la justice qui en plus d’être aveugle ferme les yeux pour ne pas voir dans ce scandale quasi sociétal…l’inavouable.