Bondamanjak

Université des Antilles : après le bok…made in Janky…Serge Letchimy tente une parade…en vain

Hou hou hou hou hou…ces deux là ont du sang indien…donc ils auront du mal à enterrer la hache de guerre. Après la cinglante et sanglante réponse sans gland de Janky, Serge Letchimy était dans une colère tapette. Awa. Trois fois awa.

Pas question de laisser croire au guadeloupéen qu’il a gagné ce duel de gran djel. Pa konprann sé an sel manman ka fè yich méchan. Pa kwé sa.

Il va répondre tout de suite…quoi qu’il en coûte. Il ne peut pas laisser ça passer. sé pa an coulé Gwadloup ki ké ba mwen gaz. (Euh…au prix de la bouteille de 12.5 kg ça peut être une aubaine Johnson). Mais bon.

Il prend virilement son téléphone comme une tête pensante qui bosse à la CAF. Il appelle Jordan. Ce dernier est aux toilettes. Néanmoins il répond : « Jòrdanne…viens tout de suite dans mon bureau. Amène moi un café et un petit pâté salé ». Jordan en mode cute s’exécute. Allume son Mac Book, ouvre son Facebook, ajuste ses Reebok car il n’y a pas mieux contre les boks. Il va falloir être dur à la tâche pour ne pas confondre pistache et cacahuète. Eustase est un rude érudit. La rédaction de la riposte peut commencer.

Dès le début, celui qui ne sera JAMAIS président de…la Martinique est méprisant. Il signifie que son interlocuteur n’est qu’un « Administrateur provisoire »… »…n’ayant adressé aucune correspondance au président de l’Université sur le départ ». Notez l’usage d’un « p » minuscule pour débuter le mot président. Le mépris gros-mornais est comme chibre sans sang. Pathétique. Total manque d’ingénierie.

Sergio…ki moun ou té lé ki té réponn ou ? Michael « thé »Leton ? Johnny « Antoine » Hajjar ? Mais non boug mwen. On n’est pas sur Radio Sud-Est…ou avec Eddie « Liebig » Marajo. Moli.

La réponse de Eustase Janky ne se fait pas attendre. Le Professeur des universités, praticien hospitalier depuis le 1er juillet 1990, grégé de médecine à l’âge de 38 ans, ne veut pas profiter. Pour lui il n’est pas important qu’un sang impur abreuve nos sillons. Il sait qu’il mène au score et que le tableau d’affichage ne risque pas de changer le résultat de cette joute. Il est serein car il sait qu’il a déjà brisé les reins de l’adversaire.