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Victorin Lurel ne dit pas « merci » à Nicolas Sarkozy

Par ailleurs, avec déjà plus de six mois de retard sur le calendrier initial, la loi programme pour l’Outre-mer reste, pour l’heure, un effet d’annonce qui n’entrera en vigueur au mieux qu’en 2009, voire en 2010, ce qui montre le peu d’entrain du gouvernement à agir en faveur de territoires dont les besoins sont pourtant considérables. En outre, le projet présenté par le gouvernement ne satisfait aujourd’hui ni les élus, ni les socioprofessionnels, inquiets des dispositions prévues pour le logement ou pour la défiscalisation dans certains secteurs comme le nautisme.
Pour Victorin LUREL, l’impulsion qu’aurait pu provoquer l’élection d’un nouveau président de la République n’a pas eu lieu. Aucune initiative n’a été prise pour traiter les problèmes spécifiques du pouvoir d’achat dans les outremers où les tarifs bancaires comme ceux des billets d’avions, du carburant et des denrées alimentaires s’envolent. Dans ce contexte, ce sont au contraire les allocations familiales qui vont baisser, la prime pour l’emploi qui est menacée, les franchises médicales qui viennent grever le budget des ménages et les services publics qui sont pénalisés avec les suppressions de postes dans la fonction publique.
Depuis 2002, les outremers ont déjà payé un lourd tribut à la rigueur budgétaire gouvernementale avec un budget en baisse d’un tiers sur cette période et de 6,8 % sur le seul dernier exercice. Victorin LUREL s’inquiète qu’après ce triste bilan, les outremers ne continuent d’être sacrifiés sur l’autel de la rigueur en étant victimes des nouvelles annulations de crédits que prépare le gouvernement.
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