Personne aujourd’hui ne sait ce que sera la saison 2010 des yoles-rondes. Les précédentes, à cette époque de début d’année, un calendrier provisoire était diffusé aux associations portant les dates et les lieux des compétitions.
L’opération « Equilibrons notre yole », organisée par le Société des Yoles-rondes de la Martinique durant le Tour 2009, n’a pas donné les résultats escomptés. Les sommes recueillies sont dérisoires au regard des attentes et des espoirs. Les collectivités, soumises à la crise, mettent du temps à régler leurs contributions de la saison dernière. Certaine ne sont toujours pas à jours de celles de la saison 2008. Les entreprises sont dans la même situation de crise et d’inquiétude et hésitent à s’engager, voire poursuivre leur partenariat.
Qu’on veuille l’admettre ou non, outre la crise locale de l’an dernier mondiale et celle mondiale qui s’amplifie, il est indéniable que la double consultation de ce début d’année a contribué à ralentir très fortement les décisions de partenariat.
Les yoleurs ont l’espoir que d’ici fin janvier les choses politiques s’étant dénouées, la saison puisse être mise en place. Pour le plaisir et la joie de toute la communauté martiniquaise.
Pendant ce temps, dans les camps de yole, partout où vit le « peuple de la yole », les hommes s’affairent. Les ponceuses lissent les flancs des nouvelles yoles, les apprêtant à l’application du carbone qui va les rendre rapides et élégantes.
