Bondamanjak

Groupe Bernard Hayot : colonscopie d’une opération de communication ratée

La pandémie covid-19 est une aubaine notamment pour ceux qu’on appelle les profiteurs de guerre. Même s’il n’a pas participé à la seconde guerre mondiale, Bernard « Bam » Hayot sait très bien que ceux qui se relèvent les premiers sont ceux qui en en les moyens. L’image du GBH est, notamment en Martinique, mise à mal. Le scandale du chlordécone est une véritable peau de banane qui associe le nom Hayot à ce désastre sanitaire durable.

Aussi se montrer GÉNÉREUX en cette circonstance pourrait être une façon habile de redorer le blason du sieur descendant d’esclavagistes. Le don vaut le pardon ? C’est une bonne question.

Après le gel hydro alcoolique, les masques pouvaient faire passer la pilule et voir s’entamer un dégel en mode an gel à Merkel.

Le hic comme disait ma grand mère qui chantait le latin sur les bancs d’église sans jamais le parler : « Deum, non sicut ex sinceritate carentiam » . ce qui signifie dans la langue d’Antoine Crozat : « Dieu n’aime pas le manque de sincérité ».

Les 400 000 masques livrés à l’île de La Réunion sont inutilisables. Souillés. Salis. Tachés. Dans la précipitation euphorique voire orgamisque les lots n’ont pas été certifiés. Quid de ceux distribués en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane. Quid ?

Oups. La planche de surf s’arrête tout en haut de la vague. La réparation est ratée. Ça sent fort le Hawaï…oh non Lulu. RVN. Tout ça pour ça. Au fait…Michelin a produit un masque réutilisable . Il faut dire que le coronavirus ça va de mal en Pirelli.

gilles dégras