Bondamanjak

#jesuisClarissa …le hashtag oublié


Jeudi 8 janvier 2014…dans un mimétisme « panurgien », le Club Presse #Martinique colle à l’actu. La liberté de la presse est en danger. Même dans l’île où les journalistes n’ont pas de couilles.
#jesuischarlie …en oubliant que moult fois, ce Club…a été un glaire repaire de charlots.
On rend un bel hommage à l’hebdomadaire Charlie Hedbo…mais on oublie que… une native de l’île est également tombée ce jour sous des balles sans pitié.
Une jeune femme, Clarissa Jean-Philippe, qui était partie chercher la vie dans l’hexagone.
Le maire de Fort-de-France Didier Laguerre, conscient du hic visible, en parle. Car …dans les symboles, sur les supports, Clarissa, est superbement absente.
Seule une femme a écrit au feutre sur son bras droit …je suis Clarisse…après correction…elle rectifie… »j’ai entendu Clarisse » … »Non..c’est Clarissa…Clarissa Jean-Philippe …elle est de Sainte-Marie ». Sur son bras gauche, on peut lire …Je suis Charlie.
Un partout la balle au centre. Dans la foule nombreuse …les blancs sont nombreux. C’est assez rare dans une manifestation en Martinique pour le signaler. Et c’est normal…Charlie Hebdo…c’est un pan de leur imagerie, de leur vie de leur jeunesse…ils se sont déplacer. Avec le chlordécone on a un autre régime. Banane.
Clarisse elle, est tombée dans l’exercice de ses fonctions. Elle méritait mieux que ça. Mais nul n’est prophète en son « pays ». C’est nul.
#jesuisClarissa .