Bondamanjak

Lettre ouverte à Jérôme Le Brière Directeur Général du CHU de Martinique… -9-

Lettre ouverte à Jérôme Le Brière Directeur Général du CHU de Martinique… -9-

Cher Jéjé,

Ce neuvième volet consacré au CHUM est terrible. On passe à ce stade supérieur. Ça ne rigole plus. Vraiment. Je sens que ça va te plaire ainsi qu’aux experts visiteurs de la Haute Autorité de Santé (HAS)

Désormais, tu sais (et tu n’es plus le seul) que Bondamanjak grâce à son divan de 73 km de long permet aux martiniquais de libérer la parole. C’est le cas de ce professionnel de santé, oeuvrant sur l’île, qui fait une analyse richement fine de la situation. Ça fait peur. Le récit est glaçant. Je te laisse lire. Évite la lecture en diagonale car c’est long.

À demain

gilles dégras

« Donc Gilles pour mon histoire perso j’avais une grosse grippe il y a 2 semaines fin de la premiere semaine malgré les médicaments ma situation ne semble pas s’améliorer quinte de toux violente nuit blanche à tousser comme un malade j’ai fini sous codéine pour avoir un soulagement. Suite a des tests covid retour négatif quoiqu’il en soit j’étais dans un état pas terrible.
il y a 12 jours environ suite une violente quinte de toux quand j’étais assis derriere mon bureau j’ai fait un black out dans le sens où mon cerveau n’a pas pu être oxygéné et quand j’ai repris connaissance j’étais au sol
donc je ne me suis pas vu chuter, lors de mon réveil j’ai constaté du sang sur le sol et j’ai compris en touchant mon visage que je m’étais ouvert l’arcade gauche en tombant sur le sol tête la première.
Hématome énorme, une flaque de sang importante où je commence à m’affoler et je constate que je reprends connaissance et que je suis en capacité de me lever.
Bien entendu, à chaque mouvement je constate que je continue de saigner et que cela s’intensifie durant mes déplacements.
Je tente de joindre ma mère qui est en déplacement pour signaler la situation. Mon premier réflexe a été d’appeler l’entreprise pour leur signaler mon accident et ils décident d’appeler le 15.

Je prends la décision d’appeler le 15 pour tomber sur le médecin coordinateur des urgences et je lui signale ma situation. J’ai mentionné perte de connaissance chute hémorragie externe visible hématome et chute avec perte de conscience.
Avant de raccrocher je demande au médecin urgentiste s’il à mon numéro de téléphone il me dit ne vous inquiétez pas votre numéro est affiché on vous envoie les pompiers.
Il était 13h14 quand j’ai eu l’interaction téléphonique environ.
Une collègue de travail a pu prendre sa voiture et venir à mon domicile car je n’avais pas d’eau oxygéné rien sous la main à la maison même pas de compresse ….


Elle est arrivée en 15 min environ car je suis dans une commune du sud de l’île et elle est parti du Vauclin. Je suis resté 45 min dans l’attente des pompiers.
Ma mère qui a eu connaissance de la situation était sur le chemin du retour et elle tombe sur les pompiers qui sont sur la route elle est persuadée que je suis dans leur véhicule…ce n’est pas le cas.

Les pompiers disent qu’ils sont à la recherche de la maison du pharmacien ….alors je ne sais pas si ils pensaient trouver une maison avec une croix et écrite noir sur blanc la maison du pharmacien.
Eh oui… dans le lotissement nous sommes 5 pharmaciens dont au moins 3 qui habitent de facon récurrente le lotissement les autres des maisons secondaires …
Les pompiers ont dit que mon numéro de téléphone portable n’a pas été transmis et qu’ils étaient dans l’incapacité de rentrer en contact avec moi.
Je me dis c’est quoi ce bordel .. heureusement pour moi je suis conscient et que la collègue a eu le temps de venir car si j’avais perdu connaissance c’est mort que l’on m’aurait pu me retrouver chez moi.


Je parle avec le pompier qui est à mes cotés afin d’être sûr de ne pas perdre connaissance et me maintenir en activité intellectuelle durant tout le trajet … je comprends que les pompiers sont pressés comme des citrons et qu’ils n’ont pas l’aide nécessaire auprès des municipalités et que sur l’ensemble des communes de l’île il doit y en avoir a peine 40% qui jouent le jeu en terme de financement ou aide.
Les autres ne mettent pas la main a la poche ou incapacité à faire le nécessaire car budget non prioritaire.

Donc je constate déjà un premier bémol dans la transmission transversale des informations entre le centre des urgences et les pompiers.
Je n’arrive pas à comprendre car on nous impose dans le corps médical la santé et plus particulièrement en pharmacie mon domaine, d’instaurer de la qualité de la traçabilité pour etre en mesure de limiter les erreurs car au final chaque grain de sable peut être un obstacle dans la prise en charge d’un patient et cela peut avoir des conséquences néfastes sur l’espérance de vie.

J’arrive à l’hôpital, je remercie les pompiers pour la PEC (prise en charge) j’en profite pour parler avec serviette sur mon crâne avec un autre pompier d’une autre équipe qui me confirme la situation (histoire d’augmenter les faisceaux d’évidence du malaise) et me confirme que le système pour envoyer les pompiers n’est pas optimisé car des fois ce sont des pompiers d’un autre secteur que l’on envoie dans une zone qu’ils ne connaissent pas ou maitrisent pas donc perte de temps pour trouver le malade manque d’infos pour agir rapidement.

Je me dis quand même que l’on est dans un monde ou grâce à son smartphone on peut envoyer une géolocalisation par WhatsApp ou autre … et que je me demande pourquoi une géolocalisation ne peut pas être intégrée dans des fichiers par rapport à la zone ou la personne appelle.
Même constat suite à la discussion l’argent est le nerf de la guerre, toutes les ambulances n’ont pas des systèmes GPS et que cela demanderait à être inclus ou indispensable voir incontournable pour suivre l’évolution des véhicules et cela pourrait éventuellement permettre d’avoir un flux de data pour privilégier les endroits où l’on peut recevoir les patients et limiter les zones d’engorgement.
Quoiqu’il en soit nous sommes deux professionnels avec secteur d’activité different mais on constate au cours de la discussion que des solutions simples et efficaces peuvent avoir un effet mélioratif sur la PEC des patients …


Le pompier part j’attends ma PEC on me demande mes documents carte Vitale etc … (sachant que le médecin urgentiste je lui ai demandé si je devais prendre mes documents avec moi il m’a dit pas la peine… heureusement j’ai préféré partir avec mon portefeuille le minimum syndical si an kouri vini).


Je suis arrivé on va dire vers 15h à l’hôpital si PEC pompier vers 14h, le temps de faire la route 45 min vers la meynard on va dire large 15h15… 15h30.
Je constate que les gens arrivent je recontextualise c’est le vendredi après-midi.
On me bouge d’un secteur (accueil) pour aller vers un autre secteur je pense que je serai pris en charge car le simple fait de me lever et être accompagné par quelqu’un du CHUM me rassure quelques secondes … que dalle.

Je suis balloté d’un secteur à l’autre car visiblement le personnel tente de pousser les murs les malades arrivent a l’hôpital, les brancards avec patients augmentent petit à petit et je constate que le casse tête finalement est plutôt un jeu Tétris ou il faut tenter d’aligner les brancards rapidement et gagner des points.
Une patiente d’au moins 70 ans pète un câble car elle est en attente depuis le matin il a fallu que des vigiles et médecins éloignent la patiente car la tension était palpable
Un autre patient qui est sur un brancard relié à une perf ne comprend pas sa situation car il a déjà été vu par un médecin et le reste de sa PEC semble être un examen ou procédure qui aurait dû être un manip de routine pour ce que je comprends.
Le bougre est là depuis 10h du matin … à attendre …. il est déjà 17h00 environ.

Finalement je décide de rompre le silence en discutant avec un patient qui me raconte le calvaire qu’un membre de sa famille a subi car suite à une PEC à l’hôpital il est revenu chez lui avec les reins flingués donc parcours classique dialyse et on sait habituellement qu’un patient en dialyse a une diminution de son espérance de vie.
Je me suis dis qu’il était fort possible que le patient ait été exposé a une perf d’antibiotique à forte concentration et que le dosage n’a pas été maitrisé ou que le patient présentait déjà une faiblesse rénale et que ça a fini par impacter de façon irréversible ses organes (supposition je n’ai pas le dossier patient …. je ne peux pas affirmer que ce soit ça mais il y a des chances)
Bref. Je me retrouve à être PEC par un médecin qui me ramène dans un couloir et je constate la même chose que les brancards sont contre les murs … sachant que je suis dans une autre zone de l’hôpital j’ai l’impression que plus je m’enfonce ou change de service que la situation semble de plus en plus tendu.

Je rentre dans une salle avec lui et je constate qu’il y a déjà 3 personnes dont une qui semble souffrir et une autre allongée.
On décide de bouger celui qui souffre sur fauteuil roulant accompagnée par un membre de sa famille dans le couloir.
Ma PEC commence je m’attends à des points de suture finalement utilisation de la colle biologique recommandation du médecin puis vaccin contre le tétanos car je pense ne pas être à jour pour enfin partir vers le secrétariat obtenir des documents et bouger de l’hôpital.
Je sors de la pièce, je constate que le patient qui souffre n’a toujours été pris en charge et selon les propos de la personne qui l’accompagne il est dans l’attente d’une prise en charge depuis de nombreuses heures.
La personne est prostrée limite dans un état presque catatonique sur son fauteuil.
Malgré mon malheur je dois m’estimer heureux car j’ai pu sortir de l’hôpital le jour même alors que des patients attendaient depuis le matin … je suis arrivé après eux et j’ai pu sortir avant eux …

Avant mon incident de ce mois j’ai assisté à un symposium qui s’est déroulé début février qui parle du SEGUR du numérique
Le SEGUR est mis en place durant le mois de Mars et durant toute l’année derniere on a mis la pression aux pharmaciens pour que leur LGO (Logiciel de Gestion d’officine) puisse être compatible avec le Segur du numérique

La volonté du gouvernement est de mettre en avant une communication transversale entre les professionnels de santé et que l’on soit en capacité d’avoir accès aux donnés du patient afin de faciliter la PEC et surtout dans le cadre de mon métier pousser l’analyse pharmaceutique afin d’éviter des interactions médicamenteuses qui peuvent avoir des conséquences fatales ou encore pousser l’analyse pharmaceutique beaucoup plus loin car on est censé avoir accès à des informations que l’on a pas ce jour (point que je vais expliquer)
J’ai effectué mon stage hospitalo universitaire a la faculté de Poitiers = 5 ème année de pharmacie.
Durant ce stage, j’ai pu voir le fonctionnement d’un hôpital et cela dans différents services Neuro, Cardio Poumon Hémato Pharmacie de l’hôpital.
Lors de mon stage mon but était de contrôler les ordonnances et m’assurer qu’il n’y ait pas d’anomalies
car la façon dont la chose se déroulait à Poitiers il y avait une PEC des patients un contact avec le médecin urgentiste ou interne qui s’occupe du patient les étudiants de médecine effectuaient anamnèse afin de compléter le dossier patient sur l’intranet de l’hôpital
Les étudiants allaient à la pêche des informations en prenant contact avec le médecin de ville afin de constituer le dossier patient le plus complet possible afin que le médecin interne ou chef de service puisse avoir la vision d’ensemble du patient sur ces traitement au long cours maladie et s’assurer que l’hôpital suite a la PEC du patient soit en mesure d’instaurer le traitement au long cours si patient ALD (Affection de longue durée) et de rajouter d’autres médicaments de façon concomitante pour rectifier la santé du patient.

Donc nous étudiants en pharmacie notre rôle était de voir l’anamnèse de saisir la cohérence entre les traitements instaurés par le médecin de ville car ALD et surtout s’assurer qu’il n’y avait pas de contre indication ou incompatibilité avec les TTT (traitements) que l’on instaure à l’hôpital pour effectuer l’analyse pharmaceutique et s’assurer du bon dosage du médicaments, on s’appuie sur des informations biologiques (retour labo) mais aussi sur des infos cliniques de la fonction rénale et d’autres détails déterminants qui permettent de savoir si pour un médicament donné on doit revoir le dosage et adapter la posologie afin de préserver la fonction rénale.


Donc durant mon stage j’avais un retour sur le pc que j’utilisais des retours labos et les infos tombaient petit à petit durant la matinée et cela bien avant que le chef de service ait pu voir le malade à son lit suite à la première PEC

Ce que je souhaite mettre en exergue c’est que c’était quotidien et malgré les soucis (COVID) on a été en capacité malgré la tension palpable d’assurer un service à l’hôpital et surtout la qualité dans chaque décision avec notamment des procédures et j’ai même partagé ma procédure d’analyse pharmaceutique à ma responsable de Neuro qui avait trouvé le document carré et de le transmettre à mes collègues qui devaient me replacer durant les prochains mois suite à la rotation de service.
Durant mon stage je n’ai pas vu de brancards contre les murs j’ai vu des infirmiers et medecin dans les couloirs sur leur pc pour voir l’évolution des malades avec retour labo afin d’adapter le ttt et envisager investigation je n’ai pas eu cette sensation de personnes que l’on bouge d’un secteur a l’autre avec une tension et un énervement palpable.


Je reviens à la conf de février 2023 à laquelle j’assiste à Madiana avec membres du ministère et acteurs de la santé organismes sociaux ARS et j’en passe médecins, kinésithérapeutes, pharmaciens dont moi, je ne sais pas s’il y avait d’autres collègues dans la salle.
Donc tout le monde se passe la parole des diapos .. une idée des contraintes de certains médecins qui ne peuvent pas avoir une PEC de qualité par visio car la fibre optique est comme le TCSP …
Pour finalement arriver à la fin de la conférence où je commence à comprendre pourquoi lors de notre travail en ville à l’officine que l’on a des incompréhensions sur des ordonnances.


Une personne du CHUM dont j’ai oublié le nom mais un Martiniquais visiblement a dit que le SEGUR du numérique pour les professionnels de santé c’est bien sur le papier mais que le CHUM n’est pas totalement informatisé voir des secteurs ou c’est inexistant
Je commence à comprendre que ce que je faisais à Poitiers en terme de qualité de suivi des patients est donc par conséquent pas identique ici voir bancal … je ne sais pas comment ils font pour communiquer les infos patients d’un secteur à l’autre de l’hôpital et comment les profs de santé, kiné pharmacien externe et interne font pour interagir autour d’un patient.
Pigeon voyageur ?? rats d’égout à travers les WC de l’hôpital … ??? Yo no sé.
Je sais que j’ai pu travailler dans un hôpital où les infos venaient à nous car on respectait tous un protocole sur le logiciel Hopital manager et qu’il y avait centralisation de ces infos sur cette interface.
[En cas d’anomalie on était en capacité de mettre des red flag virtuellement pour bloquer une procédure afin qu’un médicament ne soit pas administré à tort et que cela demandait validation par un pharmacien sénior ou renvoi d’infos vers le médecin senior pour revalider derrière.


Là où je veux en venir c’est qu’il y avait un nécessaire et utile garde fou avec possibilité de suivre à la trace et remonter si anomalie.
Donc quand cette personne interpelle les gens du ministère pour dire que le SEGUR est bien sur papier mais que le CHUM n’est pas équipé au niveau informatique je commence à comprendre où je me trouve exactement
car expérience personnelle lors de la PEC d’une patiente en officine de pharmacie cette patiente vient avec une ordonnance on va dire classique avec notamment un médicament pour mycose buccale rien d’alarmant on scanne les produits le LGO ne nous donne pas d’information ou alerte … heureusement pour nous la patiente appelle a la pharmacie quelques minutes pour me signaler qu’elle est sous Anticoagulant … grosse goutte de sueur de mon coté je fais preuve de professionnalisme et je remercie la patiente d’avoir appelé la pharmacie.


Il y a une interaction majeure avec les anticoagulants et l’antimycosique que le médecin lui a prescrit sur l’ordonnance … je décide alors de profiter du fait d’avoir la patiente au bout du fil pour procéder a l’anamnèse afin de comprendre à quel moment on a instauré le ttt sous anticoagulant.

Elle m’explique que cela a été fait suite à une PEC à l’hôpital service cardiologie en 2015 ou 2017 c’est un détail… j’appelle le médecin qui n’était pas le médecin traitant mais son remplaçant je lui dis qu’il y a un soucis sur la prescription car risque majeur d’hémorragie chez sujet âgé si maintient de la prescription et qu’il faut une alternative pour traiter la mycose buccale sans le risque hémorragique je propose au moins 3 ou 4 solutions au médecin il en retient au moins une.
Ce que je retiens de l’échange avec le médecin c’est qu’il N’AVAIT PAS l’information que la patiente était sous anticoagulant dans son logiciel de cabinet.
Donc nous étions deux professionnels de santé AVEUGLES face a la situation de cette patiente de l’intégration de son anticoagulant nous aurions pu provoquer une hémorragie interne suite a la délivrance de ces médicaments
et je me dis que j’ai eu la chance de pousser la recherche de mon côté car les patients arrivent à la pharmacie et on n’a pas nécessairement le temps de questionner pour avoir leur anamnèse.

Chose que nous pourrions avoir si l’hôpital un jour est informatisé et qu’il serait donc possible de voir toutes les infos du patient pour attirer notre attention et limiter les risques et que si le SEGUR est mis en place pour les pharmacies et les médecins de ville s’il n’y a pas cette communication transversale entre l’hôpital et la ville et que les patients n’ont pas le reflexe de transmettre leur feuille de sortie aux prof de santé bha nous effectuons notre boulot un peu à l’aveugle.
Ce dont je te parle je l’ai mentionné à une personne de l’ARS qui est arrivé sur le territoire depuis le mois d’octobre je dois d’ailleurs lui adressé un email car je trouve pas normal qu’en officine quand on fait face à des problématiques de violences intra familiales ou conjugales ou encore syndrome de diogène que l’on ne puisse pas tomber sur un site avec toutes les infos afin que l’on facilite la prise en charge du patient.

On est en 2023 il n’existe pas de plateforme pour permettre de nous aider lors de la PEC de patients.
Et si toutefois il existe des associations comme SOS KRIZ ou d’autres je ne suis pas en capacité de me dire que ces associations seront capables d’aider le patient car je n’ai aucune idée si ces associations ont été auditées à un moment donné pour s’assurer du suivi de la qualité de la PEC car il n’y a rien de plus traumatisant qu’une personne ose parler que l’on tente de l’aider au mieux et que l’on réalise que ce vers quoi on l’a redirigé n’est pas en capacité de l’aider réellement.


J’ai pris des contacts à la CGSS, l’ARS et je dois également formulé un email au docteur FANON qui doit coordonner une démarche auprès du gouvernement afin de faciliter le parcours patient.
Suite à mes problèmes de santé j’ai trainé les pieds mais suite à mes expériences je serai en mesure d’exposer une réalité à laquelle je me suis confronté car si j’étais resté entre 4 murs à l’officine je n’aurai pas compris pourquoi on a des manquements sur les ttt des patients pourquoi la communication médecin pharmacien est compliquée et qu’il y a une traçabilité incomplète et qu’en terme de qualité on prends la tête des professionnels en ville mais que l’hôpital pour ce que j’ai vu rajoute des grains de sable et même du gravier dans la machinerie.


Et je parle de mon expérience mais je ne suis pas en capacité de te dire que mes collègues sur l’ile arrivent a la même analyse et si je suis le seul à constater ce que je vois je peux me poser des questions ….
dsl pour les longs messages je souhaitais partager cette expérience et au moins réussir a structurer ma pensée par rapport a ce qui s’est déroulé et c’est tant mieux car je serai en capacité de formuler les emails aux personnes que j’ai mentionné plus haut facilement
Je te remercie pour ce que tu fais et de continuer a partager des infos qui mettent en exergue les problèmes notamment sanitaires sur l’île ».

Lire aussi :

https://www.bondamanjak.com/lettre-ouverte-a-jerome-lebriere-directeur-general-du-chu-de-martinique-4/