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L’Université Antilles : le projet en cours

Le 13 mai 2014 à l’IMS du Lamentin en #Martinique s’est tenue une présentation par Mme Corinne MENCE-CASTER et Mme Cécile BERTIN-ELISABETH du projet de l’#Université des #Antilles qui se détache donc du pôle #Guyane. Cette refonte de l’Université provoque des bouleversements d’autant plus perceptibles qu’ils viennent s’ajouter à la nécessité de mettre l’université en conformité avec la nouvelle loi de l’enseignement supérieur et de la recherche avec pour toile de fond les multiples et regrettables perturbations que subit notre pôle suite à l’affaire du #CEREGMIA.

Le public était nombreux, on pu voir parmi les personnalités présentes Alfred MARIE-JEANNE, Raphaël CONFIANT, Louis BOUTRIN, Francis CAROLE, Jean BERNABE, Vincent HUGUES-BELROSE et bien d’autres.

Le fait universitaire aux Antilles ne date que de 1982, ce qui en fait une jeune université mais qui a tout de même 42 ans d’expérience. Ces années n’ont pas été vaines car l’Université des Antilles devient de plus en plus performante. Ce sont pas moins de 2700 diplômes délivrés chaque année, 11 000 étudiants et 900 emplois directs sur les pôles Martinique et Guadeloupe, chacun gérant environ 5000 étudiants.

L’UA, un projet bipolaire, qui favorise l’autonomie des pôles Guadeloupe et Martinique en conservant une gestion transversale.
Il s’agissait donc de présenter le fonctionnement projeté de la nouvelle Université qui se situe dans le prolongement de l’ancienne UAG mais avec des modifications destinées à améliorer son efficacité et sa compétitivité. Mais « l’UA n’est pas L’UAG sans G » a -t-elle insisté, il faut profiter de l’opportunité de cette mutation pour optimiser l’efficacité de la nouvelle structure, pour améliorer l’existant.
Il s’agit en résumé d’un projet bipolaire (Martinique-Guadeloupe) qui s’attache à renforcer l’autonomie des pôles en conservant une administration commune, dont le siège est actuellement au campus de Fouillole en Guadeloupe, mais en créant un bureau administratif et un Conseil d’administration pour chacun de ces pôles permettant la gestion des ressources humaines locales.

Une organisation bicéphale qui résulte d’une nécessité budgétaire
Cette organisation bipolaire a précisé Mme Corinne MENCE-CASTER est « une nécessité budgétaire ». Elle résulte de la volonté de maintenir une offre de formation de haut niveau. La spécialisation des pôles étant la condition de la qualité de l’offre de formation.
D’autre part, l’Université des Antilles tient à maintenir ces pôles dans le but d’encourager la mobilité estudiantine et de lutter contre la sédentarité atavique.

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