Bondamanjak

Martinique : de la notion de défiance à la motion du même acabit

Ce mardi 24 novembre 2020, les élus-es de Martinique ont, pour la énième fois jouer au Monopoly au coeur d’un univers plus que jamais FACTICE.

15 heures, ils étaient là, las. Hélas. Devant les grilles closes de la Préfecture, Ils et elles étaient une quarantaine. Essentiellement des blancs, non essentiels. Comme quoi les commerçants de l’île ne seraient pas indigènes. Molière. Gène. Gêne. Pignon. ? Opinion.

Une quarantaine…un peu moins si on enlevait les journalistes et les RG. Sans oublier les policiers en civil. Et les badauds du bando.

Mais on pouvait en faisant tomber les masques reconnaître cette fausse high faune…la fausse psychologue…la fausse polyglotte du CMT, la droite sans Miguel Laventure…le PPM avec un Serge Letchimy qui a de plus en plus du mal à cacher son isolement dans l’espace. Singleton. La politique tique. Scène égale. Aise. Facile. Selle là.

Il y avait ce mégaphone. Un porte-voix. Porte-virus. Complice de la Covid-19 que chacun-e utilisait, salive en live, pour délivrer ses propres conneries. Cas contact ? Mince. Geste barrière vaut banc.

Il fallait défier le Cazelles jusqu’a le traquer dans sa Bastille bastion comme… une gazelle. Une proie dans Gaule. Milou ? Non. Chouya de Méchoui.

15 heures. Heure Macron. Stanislas lui était tranquille dans son bureau. Airwell réglé à 24. Sirotant un rhum citron caviar. Clément. Serein. Inquiet ? non. Quiet. Regardant l’Emmanuel scrutant son prompteur…relisant d’un oeil le cantique « Nos hèles…nos hèles allez Manu hèle… ». Tristes tropiques. Factice.

Aussi, nos politiques…les Letchimy-Zobda-Laguerre-Lordinot-Monplaisir-Lise- et les vestales de Nilor étaient venus-es pour autre chose.

Sceller un nouveau complot pour défier l’exécutif féru de chanté nwel. Quel carnaval. Quel manjé kochon. Quel épatant pâté en peau noir et masques blancs.

Mais bon…jambon…vous me direz c’est la période qui veut ça. En bon dard et en tout cas car la Martinique n’a jamais été aussi à la rue. Pourvu que ça dure. Hélas.