Bondamanjak

Quand PERLE…PARLE… les maux sont en paka pé la

En ce beau mois de mai la chanteuse originaire de Martinique se lâche, émet et met en lumière beaucoup de mais. C’est Dadju et Antoine Crozat qui vont être contents. Acappella ? Non i paka pé la.

Je m’appelle Perle, je suis une artiste antillaise et je voudrais témoigner aujourd’hui du mal-être que je ressens ainsi que beaucoup de mes collègues artistes antillais.

Nous sommes confrontés à des défis spécifiques dans notre industrie qui peuvent nous faire nous sentir isolés, sous-estimés et mal compris.

Tout d’abord, il y a le fait que nos cultures ne sont pas bien représentées dans l’industrie de la musique. Beaucoup d’entre nous, en tant qu’artistes, aimeraient voir nos traditions et nos racines culturelles valorisées et respectées. Mais trop souvent, nous sommes confrontés à des stéréotypes et des préjugés qui minimisent notre identité culturelle, il y a un manque de soutien financier et de ressources pour les artistes antillais. Cela rend difficile l’avancée de nos projets pour réaliser nos rêves artistiques. Nous sommes souvent confrontés à des difficultés pour trouver des sponsors, des partenaires et des investisseurs qui croient en Nous.
Enfin, il y a le fait que beaucoup d’artistes antillais souffrent de discrimination raciale dans l’industrie de la musique, confrontés à des barrières et des obstacles qui ne sont pas présents pour d’autres artistes. Nous pouvons être exclus des opportunités en raison de notre race, et cela peut être très décourageant et frustrant.
Tout cela contribue à un sentiment de mal-être généralisé chez les artistes antillais. Nous avons besoin d’un soutien plus solide de notre communauté et de l’industrie de la musique, Nous avons besoin que nos histoires, nos cultures et nos talents soient reconnus et célébré il faut plus de soutien financier et de ressources pour nous aider à réaliser notre potentiel créatif. C’est le temps du changement réel et significatif dans l’industrie pour lutter contre la discrimination raciale et l’injustice.
En tant qu’artiste antillaise, je continue à faire mon art mais j’entend rarement mon travail et beaucoup le remarque, J’espère que les choses changeront bientôt pour nous tous, pour s’épanouir et réussir dans l’industrie de la musique en tant qu’artistes antillais.