Bondamanjak

971, 972, 973, 974…quand les chiffres « aidaient » l’être

L’errance identitaire a fait son aire, ce nid qu’on nie dans les départements d’outremer. Les gens qui habitent ces régions ne savent plus qui ils sont.
Entre fuite en avant pour mieux se défaire de ses bases et négation de soi, le domien n’a pas de dôme. Aussi,
il épouse la charpente et la chape imposées par la société post coloniale made in #France. On accepte alors d’être des chiffres, presque des matricules. Nous sommes des 971, des 972, des 973, des 974. Des chiffres méprisants qui dominent et minent l’être.
Consonne, voyelle, des cons sonnent sans qu’aucune voix hèle…en #Guadeloupe, en #Martinique,, en #Guyane…à l’île de La #Réunion.

Et pourtant l’heure (leurre) de nous-mêmes aurait sonné. Pour l’heure, ces chiffres gangrènent une imagerie, un imaginaire qui n’ont pas besoin d’une telle pollution. Un jour, il faudra chiffrer les méfaits de ces chiffres…un jour…avant qu’on ait à dire… « Le compte est bon ».