
13h51. L’audience est ouverte. La partie civile entre dans la danse avec densité. L’avocate de la Caisse Nationale de retraite. Son avocate commence sa plaidoirie avec une précision chirurgicale. À l’instar d’un scalpel, elle pèle sans appel la défense frêle de l’initiateur de l’appel de Fort-de-France. Dans ces propos, le délit est avéré.
14h14. La référente Martinique d’Anticor Rosalie Gashette est à la barre. Elle dénonce une corruption généralisée qui gangrène durablement l’île chère à Émia Eriasec. Le président Caillet lui demande de recentrer son témoignage sur l’affaire. Ce qu’elle fait en parlant de la ville qui serait un hub de corruption systémique. Ce troisième jour d’audience semble plus constructif. C’est peut-être dû a une certaine fatigue collective. Et sûrement grâce au thermomètre extérieur qui a envie de mettre un terme aux maîtres.
