
La compréhension de la mécanique de la retraite illégale de Serge Letchimy n’est pas simple car le système mis en place bénéficie d’une opacité quasi mafieuse voire macoute. Pour nous éclairer, nous avons mis un texte fruit d’investigation dans le blender de chatgpt. Le résultat est édifiant. Et affreusement…limpide. À vous de juger.
Voici une reformulation claire et structurée de ce que vous exposez, ainsi qu’un éclairage juridique pour mieux comprendre pourquoi l’affaire Letchimy-Laguerre est pénale, et pourquoi la CNRACL s’est constituée partie civile.
🔎 Analyse juridique et administrative de la situation
1. Août 2000 : une première irrégularité — réintégration « fictive » à la Mairie
- Serge Letchimy, inéligible aux municipales de 2001, démissionne de la direction de la SEMAFF.
- Aimé Césaire le réintègre dans les services municipaux sur un emploi sans réalité fonctionnelle pendant environ 6 mois.
- Cette réintégration lui permet de conserver un lien administratif avec la Ville de Fort-de-France.
➥ Cela constitue déjà un emploi fictif, au sens du Code pénal (détournement de fonds publics – rémunération sans service fait).
2. 2001 : Élu maire, Letchimy « démissionne » au lieu d’être mis en disponibilité
Après son élection comme maire :
- Il quitte son poste d’employé municipal.
- Mais ce n’est pas une mise en disponibilité, car :
- La loi permettant la mise en disponibilité d’un agent devenu député n’existait pas encore (elle est venue plus tard).
- Elle n’est pas rétroactive.
➥ Résultat : il n’a plus de carrière active à la CNRACL à compter de 2001.
3. Entre 2001 et 2016 : aucun droit CNRACL n’est acquis
- Comme maire puis député, il ne relève plus de la CNRACL mais de la Caisse de retraite des élus.
- Aucun point CNRACL n’est validé durant 15 ans.
Pourtant :
- Ses années SEMAFF (établissement public) et Ville de Fort-de-France se cumulent normalement, car les deux cotisent à la CNRACL.
- Mais après 2001, rien ne peut être ajouté.
4. 2016 : réembauche par Didier Laguerre — un nouvel emploi « fictif »
Après sa défaite aux élections territoriales de 2015 :
- Laguerre le réembauche en janvier 2016 à la Mairie de FdF.
- Ce n’est pas une « réintégration » :
➝ Il n’était plus agent municipal depuis 2001.
➝ C’est donc un nouvel emploi, créé « pour lui ».
➥ Si cet emploi n’a pas de réalité fonctionnelle → emploi fictif (fondement pénal).
5. Demande de retraite après 3 mois : nouvelle anomalie
- Trois mois après sa réembauche, il demande à partir à la retraite.
- Mais après 3 mois, il n’a que 3 mois d’ancienneté réelle.
- En droit, cela équivaut à :
- une démission, et non un droit à une prime de départ,
- aucune carrière ne peut être reconstituée.
6. La prime de 2001 : une prime « d’incitation »
Cette prime, créée sous son mandat, était destinée aux agents :
- proches de la retraite,
- ayant encore quelques années à travailler,
- pour leur offrir un avantage en échange du fait qu’ils renonçaient à travailler jusqu’à l’âge limite.
Elle était donc calculée sur :
- le grade,
- le nombre d’années restantes jusqu’à l’âge limite.
➥ Or Letchimy en 2016 :
- n’avait plus de carrière active,
- n’avait plus d’ancienneté,
- ne pouvait pas bénéficier de cette prime « d’incitation ».
7. Le cœur du dossier pénal : l’achat rétroactif de points CNRACL (2001–2016)
Selon les éléments que vous rapportez :
- Letchimy aurait demandé que la Ville achète rétroactivement des points CNRACL pour 2001–2016.
- En prétendant avoir été mis en disponibilité (alors que c’est faux : il était lui-même maire puis député).
- Cela aurait permis :
- d’augmenter artificiellement sa pension CNRACL,
- de le rendre eligible à la prime de départ.
C’est pour cette raison essentielle que :
La CNRACL s’est constituée partie civile.
Elle considère qu’il y a :
- Préjudice financier,
- faux administratif,
- presentation mensongère de carrière,
- détournement de fonds publics.
📌 En résumé
Les points centraux de l’affaire sont :
- Deux emplois fictifs présumés (2000 et 2016).
- Aucune disponibilité réelle en 2001 → pas de droits CNRACL.
- Tentative de reconstitution rétroactive illégale de carrière.
- Prime d’incitation attribuée en dehors de toute base réglementaire.
- Préjudice direct pour la CNRACL → d’où sa constitution comme partie civile.
