Ce jour, j’écoute L is for lover un de mes tubes de chevet quand, je reçois un message.Une lecture en diagonale me sort de la position horizontale. Je mis Al Jarreau en pause et là jai ri.
Eh oui…l’escroquerie que je soupçonnais notamment sur l’année de naissance de Mireille Fanon-Mendes-France révèle la dimension de sa vie factice.
Ce message d’Olivier Fanon sonne comme un nécessaire …PEU NOIRE ET DÉMASQUE BLANCHE
To whom it may concern, une précision s’impose,
Je me dois de rétablir la vérité et ainsi éviter toute confusion pour le respect de la mémoire de mes parents Josie et Frantz Fanon.
Mireille Mendès France, ma demi-sœur, s’acharne depuis plusieurs années, à répandre une fausse information, à savoir, qu’elle est née en 1953.
Les faits sont clairs et facilement vérifiables, Mireille est née en 1948, plus exactement le 24 novembre 1948 à Cahors, et non en 1953 comme elle le prétend, ayant pour mère Michèle Weyer.
C’est le frère ainé de Frantz , mon oncle Joby Fanon, qui lui a demandé de reconnaître l’enfant avant sa naissance. Il le fit mais ne rencontrera jamais Mireille.
La famille Fanon peut en témoigner.
J’ai essayé vainement de m’entretenir avec elle à ce sujet à plusieurs reprises afin qu’elle puisse corriger son profil sur Wikipédia, elle a toujours refusé, jusqu’à me dire je cite « Je n’ai pas de compte à te rendre », et ceci lors de notre dernier entretien téléphonique.
Cette confusion de dates qu’elle entretient sciemment n’est pas fortuite, il y a lieu de rappeler,ici, que mes parents se sont rencontrés au théâtre des Célestins à Lyon en 1948 et se sont mariés le 30 octobre 1952 à Lyon 2e.
Ils arrivent en Algérie à Blida en novembre 1953, je suis né le 27 juin 1955 .
Le 6 décembre 1961, il y a bientôt 64 ans, mon père Frantz Fanon nous a quittés à l’âge de 36 ans.
Ma mère Josie Fanon, ancienne Moudjahida, et moi même, sommes restés à son chevet à l’hôpital de Bethesda jusqu’à la dernière pulsation de ses veines.
Depuis ce jour, j’ai vécu à Alger avec ma mère.
Elle était journaliste, grand reporter, et elle a toujours vécu humblement et sans fioriture.
Moi même, j’ai étudié en Algérie puis en France à Sciences Po Paris VIII Vincennes, aujourd’hui , je suis fonctionnaire à l’ambassade d’Algérie à Paris.
A ce jour dans le respect de l’engagement de mon père, je me suis toujours attaché à aider, à mon modeste niveau, toute personne qui entreprenait des travaux sérieux sur Fanon, et ce grâce à mes archives personnelles, la mémoire transmise par ma mère Josie , par les frères de combat de mon père que j’ai côtoyéa et divers documents personnels.
Je vous prie de m’excuser pour cette mise au point qui me semblait indispensable, compte tenu des tentatives de falsification de l’histoire entreprises ces derniers jours à la veille de la célébration du centenaire de la naissance de Frantz Fanon .















