
Le député Jiovanny William condamne avec la plus grande fermeté les attaques violentes survenues ces
derniers jours contre les forces de l’ordre, en particulier les tirs qui ont blessé plusieurs personnes. « Ces
actes de violence ne contribueront pas à apporter des solutions durables pour l’amélioration des
conditions de vie des martiniquaises et martiniquais », rappelle-t-il.
Il souligne que le droit de manifester est pleinement légitime et doit permettre l’expression des
revendications, mais qu’il ne saurait jamais justifier la violence. De part et d’autre.
Ayant répondu favorablement à l’invitation du Président de la République afin d’échanger le 30 septembre
prochain avec les autres élus sur l’avenir institutionnel des Outre-mer, il compte bien relayer toutes
les voix exprimées à l’échelle locale, dans l’intérêt de la Martinique, sans populisme.
Ce dialogue vital devra naturellement être suivi d’une consultation des populations, tant sur le plan
local qu’en cas de validation constitutionnelle.
Ainsi dans les jours prochains, Jiovanny WILLIAM échangera avec le Président de la Collectivité Serge
LETCHIMY et les élus dans le cadre d’une réunion de travail en marge du Congrès des élus. Les
propositions de tous sont attendues. « Quand la table des négociations est ouverte, les manœuvres
tendant à l’instabilité du Péyi ne font que nous décrédibiliser »
En tant que garant des droits et libertés de ses concitoyens, il réaffirme que “tout processus de
modification constitutionnelle doit être rigoureux et ne peut être ni précipité ni être marqué par
l’amateurisme. L’avenir des enfants de la Martinique nécessite une réflexion sérieuse et réfléchie.”
Jiovanny WILLIAM insiste sur le fait que plus que jamais, la Martinique doit faire front commun et se
montrer apte à engranger davantage de responsabilités. Ce débat doit être mené avec sérieux et
responsabilité, loin de toute précipitation et de toute démagogie, conclut le député martiniquais, qui
réaffirme sa détermination à défendre une voie de progrès et de stabilité pour la Martinique.
« Quant à la problématique de la cherté de la vie, nous poursuivrons notre mobilisation dès l’installation du
nouveau gouvernement. Pour l’heure, sans interlocuteur, il ne faut pas viser à côté ».











