
Devenus les zhéros d’un western financier qui passionne, intrigue la Martinique et dont les retentissements ont déjà franchi nos frontières insulaires, nos chers Antoine et Anicet incarnent la brute et le truand.
Comme dans tout western terne, un personnage incarne la brutalité du système. Dans cette sombre affaire, Antoine, multi-Président et parfois DG, est l’homme aux manœuvres douteuses, se croyant au-dessus des lois, dont l’objectif est de faire primer ses intérêts personnels, quitte à jouer avec les deniers publics.
À côté de ce mercenaire, Anicet, grand ami des békés et parfois époux mawon de la cause noire, incarne la figure du truand, personnage sournois dont le vrai visage se dévoile à travers manipulations financières et contrats fictifs. Jouant sur les failles du système, il engrange bénéfices sur bénéfices au détriment de la transparence et du bien commun.
Il n’en fallait pas plus pour que la vindicte populaire se déchaîne et assaille le SS (standard smartphone) de Bondamanjak : entre ceux qui pestent contre ces voyous noirs en cols blancs, ceux qui réclament des noms et ceux qui viennent défendre leurs amis (clin d’œil à un ami commun hors du commun).
Plus étonnant encore, dans ce véritable cirque médiatique, de nouveaux personnages qui seraient en lien avec cette affaire sont sur toutes les lèvres depuis deux semaines :
Honneur aux dames : celle que l’on surnommera “Aimée”, sous ces airs innocents, tristement sacrifiée telle Gisèle sur l’autel du vice.
Mais aussi Fernand Odonnat, peu amateur de nègres de maison.
Et surtout Sergio l’étrangleur des collines foyalaises qu’on ne présente plus…
Ce western financier prend des allures de scandale sexiste et politique. Nos deux sombres héros, pris dans la tourmente, n’assument pas. Ils ne veulent surtout pas porter le chapeau mexicain.
Quoi de mieux que d’invoquer les théories du complot et se poser en victimes afin de redorer son blason et se disculper.
Plutôt que de répondre de leurs méfaits, ils préfèrent accuser des élus pour se disculper.
Une chose est sûre, le carnaval continue, Vaval devient l’aval prêt à avaler moult couleuvres pas cool et cette affaire promet encore bien des rebondissements.
Le feuilleton Anicet et Antoine n’a pas fini de faire parler. Une chose est sûre, pour la CERC, une seule issue : l’éloge funèbre :.
À suivre…