Péréniser et nourrir une imagerie n’est pas chose facile. Il faut d’abord être conscient dans la mesure du possible de son socle identitaire. En Martinique hélas l’errance collective démontre régulièrement toute son élasticité.
Après celui d’Aimé Césaire, visible à l’aéroport Émia Eriasec, voilà celui de Pierre Aliker qui vient donner du grain à moudre à notre moulin créole dédié à la facticité.
À l’heure de la 3D, de l’IA, voilà ce que nos plasticiens délivrent et ce que nos décideurs valident. Même la paire de lunettes du père de la Négritude semble être un clin d’œil de borgne à la médiocrité.
Une seule chose est sûre…ces deux bustes sont moches comme une plaie qui plaît. Et je ne trouve pas ça drôle. Pire…ça me donne envie d’écrire un nouvel article sur Anicet et Antoine.
gilles dégras