
Puisque pour la énième fois…les enculé-es de Martinique disent que Bondamanjak fait de la désinformation…nous publions dans leur rectum empreint de résilience factice et créole le début de l’ordonnance du 28 mai 2025. Milim an bonda manman zot.
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Depuis quelques jours, circule sur WhatsApp un message de Marie-Frédérique Adréa-Lordinot, ex-trésorière-adjointe de l’Association des Anciennes et Anciens du Lycée de Bellevue (AAALB), devenue, semble-t-il, experte en storytelling associatif.
Elle y affirme qu’aucune décision de justice n’a été rendue en faveur de la présidente Maryse Crochemard-Pélage (spoiler: si justement), qu’un administrateur judiciaire aurait été nommé (raté, ce n’est pas pour ça), et qu’elle aurait même déposé une plainte pénale (ça ne coûte rien d’essayer).
Mais derrière l’agitation virale, les faits sont têtus. Et la justice aussi.
Décembre 2024 : Chronique d’un hold-up manqué
Rappel des faits. En décembre 2024, Mme Adréa-Lordinot, pourtant restée muette pendant deux ans en tant que trésorière-adjointe, décide subitement de « sauver » l’association. Comment ? En déposant une déclaration en préfecture avec cinq « nouveaux membres » sortis de nulle part, une présidente supposée démissionnaire, et surtout, des noms utilisés sans consentement. Une opération qui aurait mérité un prix d’audace… si elle n’avait pas été contraire aux statuts.
Face à cette manœuvre, une Assemblée Générale Extraordinaire est convoquée le 15 février 2025, à l’issue de laquelle Maryse Crochemard-Pélage est réélue à la régulière, avec un vrai vote, un vrai quorum, et de vrais membres, le tout sous le contrôle d’un Huissier-Commissaire de justice.
28 mai 2025 : Le Tribunal administratif recadre… discrètement mais fermement
L’affaire finit par atterrir devant le Tribunal administratif. Mais, petit coup de théâtre avant l’audience : la Préfecture, sans doute après avoir relu les statuts et consulté son service juridique, se ravise. Elle délivre finalement à Mme Crochemard-Pélage un récépissé daté du 14 mai, fondé sur l’Assemblée Générale Extraordinaire du 15 février. Mieux encore, elle annule le refus de télédéclaration du 26 février 2025.
Autrement dit, la principale revendication de l’association est satisfaite avant même que le juge n’ouvre la bouche. La gouvernance de Maryse Crochemard-Pélage est désormais officiellement reconnue par l’administration.
Restait un détail à régler : la demande de suspension du récépissé précédemment accordé à Mme ADREA-LORDINOT, celui du 26 décembre 2024, obtenu dans des conditions pour le moins… expéditives.
Mais voilà, même si ce récépissé a été arraché en douce, avec des noms inscrits à leur insu, le juge rappelle que la Préfecture n’est pas là pour vérifier la moralité des manœuvres, mais simplement pour s’assurer que la paperasse est bien remplie. Si tous les documents exigés sont là, le récépissé doit être délivré. Point final.
Le Tribunal n’accède donc pas à la demande de suspension, mais adresse tout de même un message clair en condamnant l’État à verser 1 000 euros à l’association. Une somme modeste, mais qui vaut verdict : cette affaire a fait perdre du temps, de l’énergie… et pas mal de crédibilité à l’administration.
L’administrateur judiciaire ? Faux casting
Autre perle du message : l’évocation d’un « administrateur judiciaire » nommé pour l’association. En réalité, un administrateur provisoire a été désigné à la demande de l’ARS dans le cadre de la gestion d’un EHPAD en crise dans un contexte de gouvernance à clarifier. Et selon l’avocate de l’association, cette mesure temporaire n’a plus lieu d’être depuis que la gouvernance est désormais clarifiée. L’association entend en toute logique contester cette administration qui ne se justifie plus. Mais bon, pourquoi laisser la vérité gâcher une belle histoire ?
Une plainte pénale ? Très bien. Et alors ?
Quant à la plainte pénale… elle existe peut-être. Mais aucune mise en examen, aucune enquête publique, aucune suite judiciaire à ce jour. En droit, on appelle cela une plainte sans effet. En communication, c’est un moyen commode de jeter le discrédit sans preuve, quand on a perdu sur tous les autres fronts.
Une ancienne trésorière devenue subitement « lanceuse d’alertes »
Rappelons que Mme Adréa-Lordinot loin d’être un boute-e-train ivre comme Louis a validé tous les comptes de l’association sans réserve pendant près de deux ans. Elle les a même votés lors de l’AGO du 14 décembre 2024, avant de tenter de prendre le contrôle de l’association quelques minutes plus tard. Visiblement, l’indignation comptable a des réveils sélectifs.
Fin de partie ?
La réalité est simple : la présidence de Maryse Crochemard-Pélage est aujourd’hui parfaitement légitime, reconnue par l’AGE, validée par la préfecture, confirmée par le tribunal. Ce qui circule sur WhatsApp relève moins de l’alerte citoyenne que du règlement de comptes personnel.
Mais à trop vouloir réécrire l’histoire, on finit par en souligner la vraie morale : la démocratie associative, elle, ne se falsifie pas à coups de messages WhatsApp.