
Ça va de mal en Pitt entre les deux hommes. Ne comptez pas sur eux pour chanter…🎶🎶dans la maison sur le port où les filles criaient fort🎶🎶🎶…Ça sent fort le zépon san manman. Ça sent fort la mangrove. Et la goutte d’eau qui fera déborder la vase n’est pas loin. Ces deux là n’iront pas en vacances ensemble à…Riyad pour manger des grillades.
Voilà le contenu d’un communiqué qui ne cache plus ses mots.
Le 12 septembre 2023, le Bureau de la CCI était en séance de travail et a été informé des propos que vous avez ouvertement tenus en clôture de la « Réunion de travail -Actualité du BTP et de la commande publique en Martinique » organisée à la CTM et à laquelle
des chefs d’entreprises du secteur du BTP ont pris part.
En complément des échanges intervenus, Le Bureau de la Chambre m’a demandé de vous faire savoir qu’il réprouve et condamne vos propos.
D’abord, Il est juridiquement faux de dire que « la CCIM s’occupe du commerce, et pas du BTP ». Ces propos sont une attaque et traduisent une méconnaissance des missions dévolues au réseau des Chambres de commerce et d’industrie.
L’article L. 710-1 du code de commerce indique avec clarté que « les établissements du réseau des CCI ont une fonction de représentation des intérêts de l’industrie, du commerce et des services auprès des pouvoirs publics ». Le secteur du BTP fait pleinement partie de ce périmètre de missions incontesté et incontestable. La CCIM assure d’ailleurs le secrétariat du Haut conseil de la commande publique (HCCP) co-présidé par le préfet, représentant de l’Etat, et vous.
Je vous informe que les programmes d’intervention de la CCI Martinique entrent dans ce cadre et le Bureau tient à vous le rappeler. En 2020 et 2021, seule ou en partenariat avec la Chambre de métiers, ainsi qu’avec les Chambres consulaires de Guadeloupe et de Guyane, notre CCI a ainsi ardemment défendu une adaptation des dispositifs d’aides auprès de l’Etat et du Gouvernement lors des différents trains de mesures de gestion de la crise sanitaire de la COVID.
C’est pourquoi, vous ne devez pas ignorer le document de propositions post-crise et de « Contribution au rebond des entreprises de Martinique » y compris du BTP, qui a été réalisé par la Chambre et qui vous a été remis lors d’une séance de travail à votre bureau le 11 février 2022. Echange que notre Compagnie consulaire avait sollicité car il était indispensable à l’économie et au redémarrage de l’emploi dans le territoire.
Le Bureau est une instance collégiale, attaché au respect des règles de déontologie, d’impartialité et de probité qui s’appliquent à ses membres.
Aussi, je ne peux que déplorer l’accusation grave, diffamante et gratuite sur mon implication dans un appel à manifester qui circule sur les réseaux sociaux.
Avec fermeté, le Bureau condamne la violence de vos propos mettant en cause le Président et le fonctionnement de la CCI devant des chefs d’entreprises qui relèvent du périmètre d’intervention de l’institution consulaire.
A ce titre, il ne saurait être question pour le Président de Chambre consulaire que je suis de donner une portée politique à l’exercice de ma mission ou d’utiliser les fonds de cet établissement à des fins politiques et différentes de celles prévues par le code de commerce et régulièrement contrôlées par l’Etat et les pouvoirs publics.
Courtois et résolu dans sa réaction, le Bureau me charge de vous rappeler son attachement à un partenariat efficace et respectueux entre la CCI Martinique et la CTM comme cela vous a été proposé lors de la séance de travail du 17 février 2022 dans votre bureau.
Attaché à ces principes, il me semble opportun de vous rappeler que malgré vos engagements de février 2022 et votre lettre du 23 mai dernier, la CCIM n’a toujours pas reçu paiement des 423 584 € qui lui sont encore dus en remboursement des dépenses qu’elle a réalisées sur ses fonds propres pour la formation pédagogique des jeunes apprentis martiniquais qui ont été employés par vos services durant leurs périodes de stage et d’alternance.
Reçu bien avant la regrettable cyberattaque qui a frappé vos services, votre courrier adressé à la 1ère Vice-présidente de la CCIM indiquait pourtant que ces sommes « ont fait l’objet d’un mandatement le 20 avril 2023 ».
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.
Philippe JOCK