Saint Germain des Prés… Paris dans le 6ème arrondissement… c’est ce lieu tellement particulier où l’éditeur martiniquais Jean Benoît Desnel arrive à rendre visible nos auteurs et intellectuels de ce qu’il est convenu d’appeler la France d’outre-mer.
Sans doute pour contredire Frantz Fanon qui avait écrit en son temps « Le Sud américain est, pour le nègre, un doux pays à côté des cafés de Saint Germain ». Entre la Rhumerie martiniquaise au 166 du boulevard Saint Germain, la place Saint Sulpice, ou encore la Mairie du 6ème arrondissement où avait lieu le « Salon du livre africain de Paris », Desnel est toujours présent pour rendre visible nos plumes rebelles, comme pour le centenaire de Senghor, Tirolien, Damas ou de Cesaire.
Encore, en cette année 2025, au stand 308 de la place Saint Sulpice qui entoure la fontaine et l’église, dès ce mercredi 18 juin jusqu’au dimanche 22 juin, durant 5 jours et très tard en soirée, la poésie des mots écrits sera donnée aussi à entendre aux lecteurs.
Pour exemple la présentation par Suzanne Dracius le vendredi 20 juin à partir de 18h 30, avec 35 poètes réunis dans l’anthologie poétique VOLCANIQUE(S), aura lieu un ti-punch poétique par une partie importante des 35 poètes qui compose ce recueil poétique ou encore la séance de dédicaces de Charles-Henri Fargues, co-auteur de « Il était une fois la vie au Morne Baldara » , à partir de 15h30 ce mercredi 18 juin.
Le marché de la Poésie est consacré cette année aux poètes de Palestine. Sans doute une réparation métaphorique pour tout un peuple. Une façon fanonniene de donner la parole aux damnés de la terre. Un clin d’œil à tous les antillais dont le sang de Palestine coule dans les veines.
