Depuis 15 ans la machine judiciaire se décarcasse pour essayer de sauver du naufrage la mise en cause d’Alfred Marie-Jeanne dans un dossier ridicule, celui de la construction d’une école à la Dominique détruite par un cyclone et reconstruite dans le cadre de la coopération régionale par décision du Président du Conseil régional de la Martinique pour un montant de 1 500 000 euros.
Cette décision a été soumise à l’appréciation du Préfet de l’époque qui était seul autorisé et qui avait seul compétence et pour juger de la légalité d’une telle décision.
Le Préfet de la Martinique a estimé que tout était régulier et qu’il n’avait pas à soumettre cette décision à la censure du Tribunal Administratif de l’île chère à Émia Eriasec.

Et pourtant, 15 ans après, c’est le Tribunal de Paris. Paris la capitale de la France le pays des doigts dans l’homme noir, qui va avoir à juger AMJ, sa fille Maguy et l’architecte qui a reconstruit l’école.
A l’époque Bondamanjak jouait déjà son rôle et remplissait déjà sa mission d’informer le public de toutes désinformations et de toutes tentatives de manipulations d’où qu’elles viennent.
Nous avions déjà senti le parti pris, le procureur de l’époque, Bélanger, très proche de la sénatrice Conconne, très très proche de celle qui était elle-même très proche du leader de l’opposition de l’époque, Serge Letchimy.
Cette sordide affaire avait commencé par une non moins sordide lettre anonyme envoyée à M.Belanger et suivit par 2 non moins sordides brûlots intitulés Green Parrot.
MJ avait dénoncé dans une action en diffamation contre Louis Crusol, proche du PPM, sa mise en cause injuste et politique et tout ça car il y avait des élections en mars 2010 et qu’il s’agissait à l’époque de déstabiliser MJ, ce qui fut fait et bien fait puisqu’il perdit les élections sur la base de ces élucubrations nauséabondes, à la grande satisfaction du Procureur de la République de l’époque (époque, j’adore ce mot) servile haut-parleur des caciques du PPM.
Le mal fut fait et bien fait, MJ était désormais dans l’opposition, repartant sur son cheval à la reconquête de sa gloire déchue .
Bondamanjak n’aime pas l’injustice et il existe dans le dossier, côté au dossier, un procès verbal n.D47 , qui affirme l’importance de la recherche de la vérité dans ces dossiers traquenards.
En effet le 15 septembre 2011, le commandant de police, Christophe Caze, sur instruction expresse du Procureur de la République lui prescrivait de procéder à la retranscription d’une interview donnée par Maguy Marie-Jeanne sur le site Bondamanjak et intitulé : «ce que j’ai à dire».
Le commandant de police écrit qu’en introduction que MMJ souhaite s’expliquer sur les ignominies dont elle est accusée afin que le public connaisse la vérité.
9mn d’interview retranscrite sur procès verbal.
Avec le recul ce ne sont pas tant les réponses de MMJ qui sont à retenir que les questions de votre serviteur a posé à cette occasion.
Circonscrit dans le procès verbal du policier, cette question de Bondamanjak : Comment expliquer le coût assez élevé de cette école ?
Puis , 2ème interpellation, le journaliste : Donc le surcoût, le surcoût…
3ème interpellation, et non des moindres : Est-ce que l’on peut parler de hasard dans le fait que votre compagnon soit l’architecte sur ce projet ?
Donc, fidèle à sa mission, même si AMJ est absent, Bondamanjak sera présent à cette audience et vous fera le compte-rendu de ce qui se verra et s’entendra, bien entendu sans être trop tendu, en long en large et pas en travers !
A bon entendeur, à bon voyeur, à si vous le voulez bien, à demain.
gilles dégras