
Le 5 avril 2023, le Tribunal Correctionnel de Fort-de-France en Martinique convoquait pour juger ceux qui en 2020 protestaient devant le supermarché de Bernard Hayot au Robert et contre le non-lieu qu’ils présentaient et redoutaient à l’égard de Zobel, Antonin, Moussard, Pelage et Labonne, le Tribunal de Fort-de-France suivait La défense des 7 prévenus et constatait l’interruption du cours de la justice à l’expiration des délais de recours d’être formés à compter du 3 juin 2020 et constatait la fin subséquente de la procédure devant le Tribunal Correctionnel de Fort-de-France.

Mais la zélée Mme Taron déjà à l’origine de la reconduction de ce procès dans des délais forts clos faisait appel, redonnant ainsi le sourire à l’avocate de Bernard Hayot, qui telle Blanche Neige devant les 7 géants d’Océanis adopta la célèbre réplique : « Miroir, mon beau miroir, dis moi qui est la plus belle ? Miroir, miroir, dis moi qui est la plus servile ?’’

Les infatigables avocats de la cause remplirent leur mission avec dignité et professionnalisme. Dominique Monotuka avec sincérité dénonça l’acharnement judiciaire que subissaient depuis 5 années ces jeunes insoumis et Ursulet, tout juste rétabli de son hospitalisation, marquait au fer rouge l’injustice coloniale cousue de fil blanc et de fil béké. Il termina sa plaidoirie en glaçant le sang des magistrats de la cour d’appel puisqu’il se permit de lire une analyse du syndicat de la magistrature de la section régionale martinique. La Présidente de la cour essaya de l’en empêcher mais a t-on déjà vu un Boeing en plein vol faire marche arrière ?
La lecture de cette analyse avait de quoi en effet provoquer l’émoi et l’indignation.
Je cherche la trace de ce document fondamental et reviens vers vous pour le partager avec vous dans les plus brefs délais.
gilles dégras