
Pauvre Rodrigue ! Le leader charismatique du RPRAC en a pas perdu son latin.
Hier, devant la Cour d’Appel de Fort-de-France en Martinique, sur appel du Procureur de la République, une audience surréaliste s’est tenue.
Il s’agissait pour La Défense de Petitot de se battre contre la peine injuste infligée à Rodrigue pour avoir fait guiliguili à la Résidence du Gouverneur à Didier.
A l’audience devant le Tribunal le pauvre Rodrigue fut crucifié publiquement grâce à l’aide de ses brillants défenseurs qui à chaque suspension d’audience sortaient en riant, cherchant la lumière des caméras et à qui mieux mieux tiendrait le langage le plus gros coco pour ensuite rentrer piteusement s’assoir sur les bancs de La Défense et tout aussi piteusement faire démonstration de leur médiocre savoir faire , enivrés de leur propre insuffisance et donnant à voir l’incommensurable soumission de ces bavards baveux…
Ils furent satisfaits de leur passage télévisuel sans se soucier une seconde du passage à Ducos de leur célèbre client…
La Martinique a assisté hier à un triste spectacle à la Cour d’Appel.

D’abord seul, le pauvre Maître Bellemare courbé sous le poids de la charge trop lourde pour lui, dramatiquement, tout seul et faisant appeler ses deux acolytes qui vaquaient à la recherche de la lumière , l’un, le grand sorcier chapeauté et l’autre, le Mahatma dandy parisien. Arrivés à la rescousse et pensant impressionner chacun, surtout les caméras, furent ramenés chacun à leur tour, l’un et l’autre à leur pitoyable inanité.
Pauvre Rodrigue !
Quand on pense que leur dernier argument a été de se placer sous la protection ordinale, oubliant que la dite bâtonnière est l’avocate des gendarmes, des policiers, du préfet et, cerise sur le baba au rhum Clément.
Que croyez vous qu’il arriva ?
La Cour d’Appel rejeta leur requête…
Les trois éminents défenseurs sortirent de la salle en boitant, les jambes écartées, courbés par la douleur invasive d’une introduction massive et efficace sans lubrifiant et grâce aux préliminaires du droit majeur dans leur fondement épanoui par l’accoutumance ancestrale à ce plaisir interdit, remercièrent leurs bourreaux , le visage encore crispés par ce mélange étrange de douleur et de plaisir de la lumière des caméras.
Pauvre Rodrigue !
Pauvre Martinique !
Pauvre île-prison-psychiatrique. Pauvre île-divan.
gilles dégras