
Que la société factice de Martinique se rassure, Anicet et Antoine ont des héritiers !
Parce qu’avec de la salive et de la patience, on vient à bout de tout, Il n’était pas possible d’occulter le cas Emmanuel, l’homme qui voulait digitaliser le BTP… au sens propre et figuré.
Bien introduit dans certains milieux, armé d’un carnet d’adresses largement fourni et doué d’une maîtrise certaine de l’enfumage (tant sur son lieu de naissance que sur ses diplômes), Emmanuel a su exploiter à merveille les fonds publics, avec la bénédiction de ses parrains.
1. À la CERC : avec la complicité d’Anicet et le soutien d’Antoine, il décroche un projet soi-disant révolutionnaire.
Une plateforme numérique a vu le jour pour connecter des centaines d’experts caribéens du BTP. Une merveilleuse idée ? Non, un mirage. Pendant des mois, un site fantôme, inutilisé, mais grassement facturé.
Coût de l’opération en mode “Bat la ponyet” ? 120 000 €, dont 107 000 € versés.
2. À la CAF et la Préfecture : cette fois, il vend du rêve avec un “Lasotè Dijital” dont personne n’a jamais vu la couleur.
Montant de la supercherie ? 235 000 €, dont 190 000 € encaissés.
3. Parmi les autres victimes : l’association Entreprise et Environnement (chère à Bernard Rat-Yot !), le groupe Action Logement, la DEAL de Martinique… La liste est longue.
Sans compter le Grand Port maritime de Martinique pour lequel Emmanuel oubliait de payer les loyers… Dette finale avant expulsion : 210 000 €.
Aujourd’hui, Emmanuel est plus discret. Mais pas d’inquiétude, avec un tel pédigrée, il reviendra bientôt sur le devant de la scène, quitte à passer par la porte de derrière…
Eh oui…alors que la Martinique est à sec, d’autres s’engraissent en toute impunité.