Le Groupe Bernard Hayot (GBH) ne s’attendait pas à passer un mois de janvier avec autant de fèves créoles à l’orée de février. Eh oui…dans leur galette la fève y est. En attendant la barre de Mars et le poison d’avril….juste avant les mais de mai.
Aussi en 2025…les temps changent. « Le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit. ». Ça c’était avant.
Le terrible séisme médiatique provoqué par le quotidien Libération fait que le béké fondamental doit sortir du bois comme dirait Max. Reste à avoir l’avis de Kathleen Bilas.
REACTIONS DE GBH SUITE A LA PARUTION DE L’ARTICLE DE LIBERATION LE 9 JANVIER 2025
Les récents articles publiés par Libération ont clairement pour objectif de déstabiliser notre groupe. Ils s’appuient
sur nos détracteurs habituels et un ancien salarié qui nous dénigre et nous diffame dans un esprit de vengeance.
Ces attaques instrumentalisent notre groupe. Elles sont infondées et approximatives, sans considération pour
nos salariés, nos clients et nos fournisseurs.
Nos premières pensées vont vers nos collaborateurs qui sont, comme nous, choqués par la teneur de cet article.
Nous ne pouvons que déplorer que le journaliste n’ait pas tenu compte des réponses précises, chiffrées et
sourcées que nous lui avons adressées, pour faire suite aux questions qu’il nous a envoyées avant la parution de
l’article.
Nous tenons à répondre aux deux grands thèmes de cet article.
Les niveaux de marge en Outremer
Dans la grande distribution alimentaire, nos marges sont très comparables à celles pratiquées dans l’Hexagone.
Dans l’automobile, le métier n’est pas le même que celui d’un distributeur dans l’Hexagone.
En effet, comme nos concurrents localement, nous faisons deux métiers, celui d’importateur et de distributeur.
Le métier d’importateur consiste à commander, stocker, former les équipes, distribuer et mettre en œuvre la
communication et la stratégie de la marque. L’entreprise finance entre 3 et 5 mois de stock pour les voitures
neuves et entre 3 et 6 mois de stock pour les pièces de rechange, cela n’existe pas dans l’Hexagone. Ce métier
demande donc des immobilisations financières très importantes.
Les marges pratiquées dans les Doms sont les mêmes que celles constatées à l’international pour des opérateurs
qui sont à la fois importateurs et distributeurs.
Nous nous efforçons de proposer des prix les plus attractifs possibles et d’offrir un très bon niveau de service à
nos clients. Si nos prix n’étaient pas compétitifs, nos clients iraient chez nos concurrents !
La concurrence en Outremer
Le marché de la grande distribution dans les territoires d’Outre-Mer met en concurrence de nombreux acteurs.
GBH n’y est en aucune manière en position dominante. De nombreuses enquêtes et contrôles par les autorités
de concurrence attestent de cette situation.
Dans l’automobile, les marchés ultramarins sont également très concurrentiels et suivis par les constructeurs qui
défendent âprement leurs parts de marché. Dans ce contexte, notre performance commerciale ne peut se
réaliser que grâce à un positionnement tarifaire agressif.
La forte contrainte sur les marges a d’ailleurs provoqué de grandes difficultés financières ces dernières années
chez de nombreux acteurs de ce marché. Si on ajoute l’arrivée des nouveaux constructeurs chinois, et les
nombreux cas de redistribution de portefeuilles de marques décidées par les constructeurs, on ne peut que
constater que le marché n’est absolument pas figé mais bien au contraire extrêmement dynamique et
concurrentiel. Ainsi en 2024, par exemple, les marques JEEP et FIAT ont changé d’importateur dans certains
territoires d’Outre-Mer, dont la Martinique.
En conclusion, le problème de la vie chère est bien antérieur à l’existence de GBH et trouve son origine dans une
problématique structurelle : l’éloignement. En 1952, 8 ans avant la création de notre groupe, l’Etat accordait déjà
une prime de vie chère à ses fonctionnaires.
Nous restons mobilisés pour contribuer à trouver des solutions pour faire baisser les prix et combattre la vie
chère.
Contact Presse : Claire RICHER : 0696 21 03 45
Fort-de-France, vendredi 10 janvier 2025
Communiqué de presse